A cinq jours de leur entrée dans la compétition face à la Slovénie, les Fennecs pourraient finalement compter, selon une source avisée de l'instance africaine, sur la présence de leur gardien de but.
Aussi incroyable soit-elle, l'énorme bourde de la Confédération Africaine de Football a eu le don d'irriter au plus haut point la Fédération algérienne, mais aussi et surtout les responsables de l'instance africaine, taxée une nouvelle fois d'incompétence.
Contacté, un membre influent de la CAF nous a confirmé « l'embarras » de ses dirigeants suite à cette monumentale erreur. « C'est un gros camouflet pour la CAF. Les responsables algériens sont en droit de réclamer que Chaouchi puisse tenir sa place. Sa suspension a été levée, mais officiellement, la Fifa n'a reçu aucune correspondance. Ce qui empêchait forcément le gardien algérien de pouvoir jouer. Mais tout est en train de rentrer dans l'ordre », nous a confié cet éminent responsable de la CAF, visiblement très irrité par ce qu'il convient de nommer désormais « l'affaire Chaouchi ». Contacté à plusieurs reprises, le président de la Fédération Algérienne de Football est resté injoignable. Mais son entourage ne cache ni son incompréhension, ni sa colère. « C'est une nouvelle fois la preuve de l'amateurisme de la CAF. Comment peut-on omettre de transmettre un rapport sur un joueur exclu à la Fifa, à l'approche d'une Coupe du Monde ? Il faut vraiment que la Fifa fasse le ménage... », ne décolérait toujours pas un responsable algérien. Toujours officiellement suspendu à l'heure actuelle, le portier sétifien devrait donc, sauf nouvelle catastrophe, garder les cages algériennes, dimanche après-midi, à Polokwane.