Face à Chelsea cet après-midi, Arsenal a une nouvelle fois péché (1-2) face à un concurrent pour les places d’honneur. Symboles de ce nouvel échec contre un « gros », Koscielny, Diaby et Giroud ont connu d’énormes difficultés sur la pelouse de l’Emirates Stadium.
Laurent Koscielny ne colmate pas les brèches De nouveau titulaire en défense centrale, Laurent Koscielny avait l’occasion de confirmer sa belle performance entrevue face à City. Alors que les coups de pied arrêtés lui avaient été bénéfiques la semaine passée (un but de la tête), ils lui ont cette fois été fatals. Sur deux ballons brossés par Juan Mata, il s’est laissé piéger par un Torres malicieux (20e) avant de légèrement dévier le cuir dans son propre but (53e). Il aurait même pu concéder un penalty pour une légère touche sur l’attaquant espagnol (22e). Un match à oublier pour l’international français qui a laissé le cœur du bateau des Gunners à l’abandon sur de trop nombreuses situations.
Abou Diaby abandonne le navire Si Arsenal est apparu si fébrile, la blessure de Diaby à la 16e minute n’a pas arrangé les carences de l’équipe. Auteur d’un bon premier quart d’heure, le milieu a tenté d’apporter en attaque comme sur cette frappe des 20 mètres (11e). Malheureusement, celle-ci lui aura été fatale puisqu’il a semblé touché dans la foulée. Une vieille rengaine pour le joueur qui n’arrive décidemment pas à écarter le spectre de l’infirmerie. Sans son capitaine de navire, Arsenal a perdu un élément capital de son entrejeu.
Olivier Giroud reste hors cadre Bien que buteur avec Arsenal face à Coventry en League Cup, Olivier Giroud n’a pas réussi à transformer l’essai en Premier League. Entré à la 65e minute de jeu, l’attaquant international a eu les occasions mais a encore manqué de chance et de réalisme. A la 72e minute sa frappe aurait pu subir meilleur sort si elle n’avait pas été contrée par deux fois. A l’entrée du temps additionnel, Giroud a même eu l’opportunité de remettre Arsenal à niveau mais à de nouveau expédier son face à face dans le petit filet. Une scène trop récurrente pour le meilleur buteur de Ligue 1 la saison passée mais qui souffre encore du mal de l’Angleterre.