Italie-Croatie : les notes de lItalie
La rédaction

Accrochée par la Croatie (1-1), l'Italie se retrouve dans l'obligation de s'imposer lors de la dernière journée pour accéder aux quarts de finale. Pour cela, il faudra peut-être se passer de Mario Balotelli, encore une fois un ton en-dessous...

Buffon (6) Durant les quarante cinq premières minutes, il n’a quasiment rien eu à faire. L’affaire s’est corsée au retour des vestiaires. Comme souvent, Gianluigi Buffon a fait ce qu’il avait faire. Sur l’égalisation de Mandzukic, en revanche, il n’y peut pas grand-chose. La frappe du Croate est imparable.

De Rossi (6) Sobre, efficace, toujours là où il le fallait, Daniele De Rossi a fait son match dans une position de défenseur central inhabituelle. Intraitable, incontestable.

Bonucci (6) Au côté de De Rossi, il a, lui aussi, fait son match. Sans plus, ni moins, propre défensivement. On l’a même vu aux avant-postes servir idéalement Cassano dans la profondeur d’une magnifique déviation (34e).

Chiellini (4,5) Il avait, jusque-là, fait le match parfait, tant défensivement qu’offensivement, dédoublant énormément côté gauche avec Giaccherini. Jusqu’à cette 73e minute et l’égalisation de Mandzukic pour la Croatie. Un centre de Strinic venu de la gauche mal apprécié. Avec un Mandzukic perdu de vue et oublié dans son dos. Le fautif, c’est lui…

Maggio (5) Il a, lui aussi, sa part de culpabilité sur l'égalisation croate. Le centre de Strinic vient de son côté. Dans le 3-5-2 italien, on l’a beaucoup moins vu offensivement que Giaccherini.

Giaccherini (6,5) Avec Chiellini, il a fait beaucoup de mal au côté droit croate, où siègent Rakitic et Srna. Une grande présence avec ses nombreuses montées. L’un des meilleurs italiens aujourd’hui.

Marchisio (5,5) Peu en vue, Claudio Marchisio n’a pas eu le même poids que contre l’Espagne. Confronté au dézonage de Balotelli et Cassano, il a été contraint, par moments, de piquer dans l’axe, pour se retrouver quasiment en pointe. Il a surtout manqué une double occasion énorme devant Pletikosa en première période (37e).

Pirlo (7,5) Pour voir le dernier but inscrit sur coup franc à l’Euro, il fallait remonter à 2004. Andrea Pirlo a mis fin à huit ans de disette d’un sublime coup franc des 20 mètres côté gauche. Une frappe enroulée dont lui seul a le secret (39e). Plus que ce simple but, le milieu relayeur de la Juve a été omniprésent, avec cette justesse technique qui le caractérise si bien et ses amours de passe vers l’avant.

Motta (5,5) Il avait été l’un des meilleurs italiens contre l’Espagne dimanche, on ne l’a quasiment pas vu aujourd’hui. Hormis sur un plaquage à la gorge de Jelavic dans la surface, sur un corner, sanctionné d’un carton jaune mais qui aurait pu l’être d’un penalty (56e). Remplacé patraque par Montolivo (63e) après avoir été assommé dans les airs par Srna.

Cassano (7) A droite, à gauche, Antonio Cassano a été partout. Il n’a pas marqué, mais a constamment baladé la défense croate par ses appels contre-appels entre les lignes. On pourra toujours lui reprocher de ne pas avoir été décisif, mais il a tenté sa chance à de nombreuses reprises. En vain. Du très bon Cassano en tout cas. A bout de souffle, il a été remplacé par Giovinco (84e).

Balotelli (4) Il a été plus présent que face à l’Espagne, a pris sa chance, sans réussite. Mais c’est bien tout. Pour le reste, notamment dans le jeu, il n’a rien apporté. Il laisse toujours cette impression qu’il peut faire beaucoup plus. Et son association avec Antonio Cassano a été, une nouvelle fois, un véritable échec. Plus de sa faute qu'autre chose... En début de match, il s'en est même pris à son coéquipier quand celui-ci l'oublia sur une passe en retrait. Remplacé par Di Natale (70e).