Mickael Pietrus, dernier Français encore en lice dans les play-offs NBA avec Orlando, revient sur son affrontement face aux Celtics et évoque son avenir avec l'équipe de France.
Quelle est votre position vis-à-vis des Bleus ? Le coach (Vincent Collet) a essayé de me joindre, il y a quelques jours, je n’ai pas eu le temps de le rappeler avec les play-offs. Mais l’équipe de France est quelque chose d’important pour moi, et même sans Tony Parker er Ronny Turiaf, cette équipe peut être très compétitive au Mondial, en septembre. Il faudra retrouver l’état d’esprit que l’on avait lors de l’Euro en 2005 (médaille de Bronze).
Il n’y a donc plus de soucis entrevous et l’équipe de France ? Non pas le moindre ! Tout ça est derrière moi maintenant, beaucoup de temps a passé depuis. Aujourd’hui, je suis prêt à relever n’importe quel challenge avec cette équipe !
Comment va le moral du Magic après les deux revers à domicile, face à Boston ? Je ne vais pas dire que ça va super bien après ces deux défaites. Nous sommes tombés sur une très belle équipe des Celtics, mais je pense que lors de ces deux matches, nous étions sur un faux-rythme en attaque et nous avons déjoué. Maintenant, nous n’avons plus le choix, on doit aller gagner deux fois à Boston. Je sais qu’on peut le faire.
Votre adresse extérieure est en crise depuis le début des finales de Conférence. La retrouver est-elle la clé de la série pour vous ? C’est sûr que c’est important pour nous de retrouver un tir extérieur fiable, mais tout commence surtout avec Dwight (Howard) à l’intérieur. S’il est dominant dans la peinture, il nous ouvrira plus de shoots ouverts. On va profiter de ses quelques jours de repos pour travailler et aller à Boston avec une autre mentalité que celle affichée lors des deux premières confrontations.
Etiez-vous vraiment prêts pour affronter les Celtics, après vos deux premiers tours faciles ? Vu de l’extérieur, nos victoires (8 victoires d’affilés pour commencer les play-offs, record NBA) ont pu paraître facile, mais je peux vous assurer qu’il n’en a rien été. Les Bobcats nous ont causé pas mal de problème et Atlanta aussi. Sur les deux premiers tours, la différence est que nous étions chauds à 3 points et cela nous a simplifié la tâche. Quand on fait les play-offs, on sait qu’après chaque tour que l’on passe, le prochain sera encore plus difficile. On savait que jouer contre des gars comme Garnett, Pierce ou Ray Allen, ça serait très difficile. Mais je pense qu’ils restent prenables et nous allons le démontrer lors des prochains matches.
Propos recueillis par Erwan Abautret