Sur le banc des remplaçants au bénéfice de Thierry Henry en Ligue des champions contre Stuttgart, Zlatan Ibrahimovic l'a mal vécu et aurait même décidé d'avoir une explication de texte avec ses dirigeants.
Un match rempli d’adrénaline, une affluence record (la 3e meilleure de la saison avec 88 543 spectateurs dont Raymond Domenech), un spectacle sublime... Zlatan Ibrahimovic a signé à Barcelone pour vivre ces moments là. Malheureusement pour lui, il était remplaçant contre Stuttgart et n’est donc plus du tout indiscutable dans le onze titulaire catalan. Et il a dû le sentir venir. La titularisation de Thierry Henry en a surpris plus d’un face à Stuttgart mercredi soir, sauf le principal intéressé, très crédible dimanche soir en Liga face au FC Valence. Même s’il n’a pas réalisé le meilleur match de sa carrière contre le VFB, «Titi» a rassuré sur ses déplacements, la manière de se démarquer et ses prises de balle. Tout ce que n’arrive plus à faire Zlatan. Entré à 20 minutes de la fin, celui-ci a au moins eu le mérite d’offrir une passe décisive à Bojan pour le 4e but de son équipe. Mais 26 minutes, pour un joueur qui a coûté 45M€ + Samuel Eto’o, c’est peu. Très peu. Pour ses dirigeants et pour lui-même.
Explication yeux dans les yeux Interrogé sur la RAC 1, son agent Mino Raiola ne dit pas le contraire : «Il est très triste car il est compétitif et veut toujours jouer, avoue-t-il avant de pousser plus loin son analyse. Sans aucune concession. Quand il n’est pas dans son assiette, il donne quand même des passes décisives. Quand il est en forme, il donne des passes décisives et marque beaucoup de buts. A un moment donné, il faudrait juste que l’équipe pense à lui renvoyer la pareille». Un peu présomptueux comme analyse, non ? Toujours est-il que Zlatan commence déjà à mettre la pression sur Josep Guardiola. Après avoir été évincé du match contre FC Valence pour purger une sanction et donc testé le banc face au VFB, il envisagerait, selon ONA FM, de rencontrer ses dirigeants en personne pour leur demander des explications. «Ibra remplaçant ? Il l’a bien pris», martèle de son côté Guardiola. Pas sûr que les deux hommes réussissent à se comprendre.