Heurtel Proche de mon reve
La rédaction

Le jeune meneur, Thomas Heurtel, nous fait part de ses attentes pour la Draft NBA qui aura lieu cette nuit. Ces derniers jours, sa cote auprès des recruteurs NBA n'a cessé de grimper.

Thomas comment s’est déroulé votre essai chez les Pacers ? Très bien ! Je me sens très bien en ce moment et j’essaye de montrer au mieux ce que je sais faire aux recruteurs NBA.

Il y a deux mois, personne ne vous connaissait outre-Atlantique. Mais vous avez réussi à faire grimper votre cote… Oui, tout s’est enchaîné très vite depuis le camp de Trévise au début du mois de juin. J’ai été élu MVP, c’est là que le buzz a commencé. Depuis je suis parti aux Etats-Unis pour m’entraîner auprès des équipes NBA.

Vous vous imaginiez un jour pouvoir évoluer en NBA ? J’en ai rêvé comme tout basketteur un jour. Après, c’est vrai que ca me paraissait un peu improbable, il y a encore quelques années. Mais aujourd’hui, je me sens je me sens proche de mon rêve. J’ai travaillé dur pour ça.

Par rapport aux joueurs américains, comment vous jugez-vous ? Il faut savoir que techniquement, les joueurs européens n’ont rien à envier aux Américains. La différence est plutôt sur la dimension physique. Mais là, je me suis surpris.

C'est-à-dire ? J’ai mis des pressions défensives que je n’ai jamais mises en Pro A avant ! (rires)

Fred Sarre (son coach cette saison à Strasbourg) va être content de lire ca… Il peut le lire ! Il ne pouvait pas le savoir, il ne me faisait pas confiance de toute façon.

A quelle position pensez-vous être choisi cette nuit ? On parle de la fin du premier tour (30 premiers choix) ou début du deuxième. Mais ce que je veux avant tout c’est qu’on appelle mon nom, peu importe la position.

Quelles franchises ont fait part de leur intérêt pour vous? Il y a New-York, Toronto, Phoenix, Detroit et Indiana.

Une préférence ? (Il réfléchit) Je dirais les Detroit Pistons, parce que c’est là-bas que j’ai fait mon premier essai. Après Phoenix avec Steve Nash, ca serait super aussi.

Si la saison prochaine vous n’évoluez pas en NBA, retour en France ? Non, quoiqu’il arrive je ne serais pas en Pro A l’an prochain. Si ça ne se fait pas en NBA, je trouverais un club à l’étranger.

Votre costume est prêt pour ce soir ? (Rires) Oui, Oui, tout est prêt.