C'est ce qu'aurait dit Jean Pierre Escalettes au journal la « Charente Libre » qui avait publié lundi le récit d'Henri Monteil, n°3 de la FFF. Ce dernier nie avoir cité le nom des meneurs de la mutinerie de dimanche dernier et veut obtenir un démenti. Affabulation de journalistes ou pression venue d'en haut ?
La Charente-Libre n’avait jamais fait autantparler d’elle en publiant les propos exclusifs d’henri Monteil, l’un des dirigeants de la 3F présents en Afrique du Sud. Dans l’article, en plus des détails sur les coulisses de cette mutinerie, on apprend le nom des meneurs : « Des joueurs sont allés voir Domenech dans sa chambre. Ils pleuraient. Ils disaient regretter ce qui se passe. Quels joueurs? Des jeunes. Je ne peux pas vous donner de noms. De toute façon les trois ou quatre leaders [de cette fronde] sont des joueurs sur le déclin, qui ne joueront plus jamaisde Coupe du monde. Qui sont-ils ? Je ne sais pas... Gallas, Abidal, peut-êtreHenry qui est ami avec Anelka. »
Il nie en bloc
Ces propos, Henri Monteil nie désormais les avoir prononcés : « Je n'ai jamais cité William Gallas, Thierry Henryet Eric Abidal comme les éventuels meneurs responsables du refus de participer à l'entraînement du dimanche 20 juin. J'ai simplement évoqué la participation de "plus anciens sélectionnés" et ce sans fondement avéré. Je présente mes excuses à ceux que l'article de la Charente Libre a puéventuellement blesser ».
"Henri est dans la merde"
La Charente, plus Libre que jamais, a expliqué avoir reçu le lendemain de la publication de l’article un coup de téléphone d’Henri Monteil qui aurait supplié que l’on publie son démenti. Il aurait même passé le combiné à Escalettes qui se serait exprimé en ces termes :« Faites quelque chose pour Henri, il est dans la merde ». C’est vrai ça, depuis quand on dit la vérité à la FFF ?