Efficace au tennis, le Hawk-Eye aurait pu être adapté au football. Mais l'International Board, qui s'est réunie aujourd'hui, a décidé de rejeter cette idée. Une nouvelle fois, les instances du foot international refusent de faire évoluer l'arbitrage.
Arbitrage à cinq, puce dans le ballon, vidéo... Plusieurs techniques pour améliorer l'arbitrage ont déjà été testées avec plus ou moins de succès, suscitant un débat sans fin entre les partisans de l'une ou l'autre solution. Mais une nouvelle idée aurait pu mettre tout le monde d'accord: le Hawk-Eye. Déjà utilisé en tennis sur les points litigieux, il permet de savoir avec un taux de fiabilité de 99% où a atterrit la petite balle jaune. Une assistance que le créateur du concept, Paul Hawkins, comptait bien imposer dans le football. Déjà essayé avec réussite en Angleterre, à Fulham et a Reading, il permettrait de savoir si le ballon a bien franchi la ligne de but. En une demi-seconde, l'arbitre peut ainsi savoir avec certitude si le but doit être accordé ou non.
Refus de l'International Board
L'International Board, l'institution gérante des lois du jeu, devait examiner aujourd'hui à Zurich le projet, et également le système de la puce électronique dans le ballon. Mais l'instance a décidé de rejeter cette idée: "Décision a été prise de continuer sans cette technologie, a déclaré Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa. Cela met un terme à l'utilisation potentielle des technologies dans le football". Même si cette décision n'aurait pas été prise à l'unanimité, loins de là, les arbitres devront donc continuer sans une aide qui aurait pu s'avérer précieuse. Une évolution positive concernant l'arbitrage à 5 peut néanmoins être espérée a la mi-mai, lors d'une réunion spéciale: le système pourrait être testé en Europa League la saison prochaine. La décision entérinée aujourd'hui confirme en tout cas le manque d'ouverture des instances fu foot dans la mise en place d'aides fiables à l'arbitrage, contrairement au tennis ou au rugby par exemple.