Le Panathinaïkos a été magnanime avec Sidney Govou. L'international français conserve son contrat dans le club athénien en contrepartie de concessions financières.
C’est à l’issue d’une réunion entre les dirigeants du Panathinaïkos et le représentant de Sidney Govou que le club athénien a renoncé à expédier l’international français très loin d’Athènes et de ses bars. Mais les mots de John Bico, le représentant du joueur, n'ont pas dû suffir. Le geste de Govou pour montrer son envie de réussir en Grèce a dû faire pencher la balance en sa faveur : "J'ai dit à mes dirigeants que j'étais capable de prendre le salaire minimum d'un footballeur en Grèce, plus les éventuelles primes. 1050 euros par mois. Sur les trois ans de contrat qu'il me reste. Je voulais montrer que je n'étais pas venu ici pour faire un braquage." Govou est tout de même susceptible de toucher certaines primes de match.
Le Pana conserve donc l’ancien Lyonnais dans ses rangs mais aurait pris des dispositions contractuelles pour pouvoir se séparer du Français en cas d’énième récidive. Govou devrait faire partie du groupe athénien qui affrontera Kerkyra en championnat sous les ordres du nouvel entraîneur Jesualdo Ferreira.
Sidney Govou s’est surtout signalé depuis son arrivée à Athènes pour ses nombreuses sorties en état d’ébriété dans la capitale grecque et a affiché un niveau de jeu très décevant.