Découvrez en exclusivité les premières lignes de l'entretien qu'André-Pierre Gignac, l'attaquant de Toulouse et de l'Equipe de France, a accordé au 10sport Hebdo à paraître demain.
Samedi, l'équipe de France joue pour la deuxième fois en Bretagne. Vous avez joué trois ans à Lorient, vous ne serez donc pas dépaysé ? Exact, je connais la région. Ce peuple aime le foot. Le public du Roudourou avait été élu le meilleur de France. Avec Lorient, en L2, je me rappelle de la pancarte l'évoquant, aperçue dans les tribunes. L'ambiance va être sympa. Mais le plus important sera de gagner les trois points. Une formalité face aux Féroé ? Il faudra être attentifs. Nous avions gagné chez eux en août par la plus petite des marges (il avait été l'unique buteur, NDLR). Les Féroé jouent avec une défense regroupée et envoient des longs ballons pour le seul attaquant. Ils ne sont pas évidents à man'uvrer. Leurs noms sont moins prestigieux que les nôtres mais soyons prudents. Ils jouent à fond, avec leurs arguments. Bafé Gomis est l'appelé de dernière minute. Vous avez une longue histoire avec le Lyonnais. On prétend que l'on n'a que des collègues dans le foot. Mais Bafé est un ami, un vrai. On jouait déjà l'un contre l'autre chez les moins de 13 ans. Moi à Martigues, lui à Toulon. On a gardé le contact. Je suis heureux de sa réussite. Quand ça a été cuit pour moi à l'OL, j'étais ravi qu'il rejoigne ce club. Sa sélection est méritée. Je n'ai jamais douté de son talent. souvent, il me demande : «Dédé, quand est-ce qu'on joue ensemble ?»