La manière dont Eric Gerets a rembarré un journaliste marocain il y a quelques jours n'a pas plu au Maroc. Gerets, mis en cause, pourrait être contraint à des excuses.
C’était la question à ne pas poser. Pour avoir évoqué en première question de conférence de presse d’après-match, le cas d’Adel Taarabt, exclu de la sélection marocaine, un journaliste local, Hassan Boutabssil, a été fusillé sur place par Eric Gerets, sous les applaudissements d’une partie de la salle de presse. Des excuses pour Gerets ? Mais son comportement n’a pas plu à tout le monde, particulièrement aux syndicats de journalistes. Dans une interview accordée au site internet MarWebo, le représentant de l’Association Marocaine de la Presse Sportive, Badreddine Al Idrissi, a durement condamné l’attitude d’Eric Gerets. Extraits. « Le journaliste a le droit de poser toutes les questions qu’il souhaite, et à l’entraîneur le droit de s’abstenir de répondre, au lieu de réagir de façon provocatrice et humiliante. (…) C’est à Hassan Boutabssil de demander à la Fédération royale marocaine de football pour que Gerets présente ses excuses. Par notre condamnation, nous avons marqué le point et nous avons scandalisé un peu la chose pour que ce comportement ne se répète plus. »