Gascoigne Ortega gosiers secs
La rédaction

Vendredi, Le 10 Sport Hebdo consacrera son Top 10 aux joueurs ayant le plus de bouteille. Paul Gascoigne et Ariel Ortega, connus pour leur penchant pour la boisson, ont remis le nez dans le goulot ces derniers jours.

Paul Gascoigne : Malgré les soins qu’il a reçus ces dernières années, Paul Gascoigne, à 42 ans, n’arrive toujours pas à se sortir de ce satané poison qu’est l’alcool. Ce lundi, Marca affirme que l’ancien international anglais a été arrêté par la police britannique samedi dans un restaurant. Celle-ci lui reproche d’avoir conduit en état d’ébriété avant de rejoindre l’établissement du Comté de Yorkshire (nord du pays).

«Saoul, il a provoqué une altercation en voiture», peut-on comprendre. «Gazza» était accompagné d’un autre individu, lui aussi sous l’emprise de l’alcool. Les deux hommes ont alors été emmenés au commissariat pour être interrogé dans la nuit de samedi à dimanche. L’an passé, l’ancien joueur de Newcastle et Tottenham avait indiqué à la BBC qu’il avait tenu quatre mois sans alcool ni drogue et avait assisté à des réunions des Alcooliques Anonymes.

Ariel Ortega : L’Argentin traverse une mauvaise passe similaire. Dimanche, le joueur de River Plate n’était ainsi pas aligné par son entraîneur Leonardo Astrada pour affronter Rosario Central lors du tournoi de clôture du championnat argentin. Le «Burrito», qui aura 36 ans ce mois-ci, ne s’est pas présenté à la concentration du groupe vendredi en fin d’après-midi mais seulement… samedi matin dans un «état déplorable».

«Tout le monde au club est préoccupé par la situation d’Ariel, affirme une source proche du dossier. C’est plus qu’un joueur ici. Il a grandi ici, on l’aime tous. Mais il donne l’impression d’avoir envie de s’en sortir et de ne pas y arriver». Ce lundi, il doit discuter de sa faute avec les dirigeants du club argentin et Astrada, tout de même satisfait d’avoir obtenu un 0-0 devant Rosario Central. Le contrat d’Ortega expire le 30 juin prochain. «Quand je suis seul, il m’arrive d’en pleurer», conclut-il avec désarroi.