En fin de contrat en juin, le défenseur d'Arsenal se heurte à la logique impitoyable d'Arsène Wenger concernant ses joueurs trentenaires. Le PSG ne devrait-il pas sauter sur l'occasion ?
Les limites de la méthode d'Arsène Wenger, c’est aussi ça. Le technicien alsacien, fidèle à sa philosophie de rajeunissement d'effectif, n’a jamais accepté qu’un joueur de plus de 30 ans prolonge son contrat de plus d’une saison. A l’époque, le grand Dennis Bergkamp s’était plié au concept. Robert Pires, lui, avait choisi la fuite à Villarreal pour exhiber ses talents de «vieux». En gros, quand vous êtes un joueur de 29 ans, mieux vaut signer un bail de quatre ans pour être tranquille. Le problème se pose désormais à William Gallas.
Agé de 32 ans, l’ancien Marseillais arrive en fin de contrat en juin prochain et souhaite rempiler pour deux saisons. Pas question selon son entraîneur, qui ne veut pas déroger à la règle tacite malgré la belle saison de son défenseur central. Selon le Daily Mirror, Gallas pensait naïvement être l’exception qui confirme la règle mais il s’est heurté à un mur, ce qui a le don de lui faire perdre patience.
«Si Arsène nous l’avait demandé...» Le pire, c’est que même président des Gunners, Peter Hill-Wood, semble pencher de son côté, ce qui est encore plus rageant : «Arsène a une certaine logique avec les trentenaires, nous le savons. Tout le monde le sait. Il ne nous a pas demandés de faire une exception pour Gallas. S’il ça avait été le cas, je suis certain que le board aurait accepté. Mais ici n’est pas la question et ce n’est certainement pas le dossier le plus chaud à l’heure actuelle».
Si le mercato estival est encore loin, comment ne pas voir ici une belle occasion pour le Paris Saint-Germain de relancer une affaire tuée dans l’œuf la saison dernière ? S’il quitte Londres cet été, Gallas sera déchargé de toutes indemnités, ce qui est déjà une excellente nouvelle pour un club qui compte ses sous. De plus, à 32 ans, rien n’exclut le défenseur international de baisser son salaire à l’image d’un Robert Pires. Pour le moment, l'heure n'est pas encore au rapprochement. Mais patience, l’affaire reviendra forcément sur le devant de la scène dans quelques semaines.