Gallas se permet detre exigeant
La rédaction

En recherche de club depuis son départ en fin de contrat d'Arsenal, William Gallas n'a toujours pas trouvé de point de chute. Ses exigences démesurées en sont la première cause. Dernière exemple en date: Tottenham.

«Je ne pense pas que nous soyons prêts à satisfaire ses prétentions salariales. Nous aimerions beaucoup qu'il reste, mais pour une saison, et pas avec le salaire qu'il demande. C'est un bon joueur, mais il faut poser des limites.» Peter Hill-Wood, le président d'Arsenal, avait, avant même le Mondial, tiré la sonnette d'alarme. En fin de contrat avec les Gunners, William Gallas est un homme gourmand. Et qu'importe si un Mondial catastrophique, aussi bien sur le terrain qu'en dehors, lui a jeté un énorme discrédit, le garçon a décidé de ne pas renoncer. Une tactique qu'il est en train de payer au prix fort... Il a snobé le Panathinaikos Alors que le club grec, l'un des nouveaux eldorados du mercatos, avait proposé une offre intéressante, Gallas a fait le fine bouche. « Nous avons fait une proposition à William Gallas, mais il est très difficile de parvenir à un accord, expliquait Dimitri Gontikas, le vice-président du Pana. Nous poursuivons les négociations avec ses agents avec l’espoir de trouver une solution, mais sincèrement ce n’est pas aisé. Nous avons vraiment envie de Gallas, mais nous allons désormais voir ailleurs s’il n’y a pas d’autres joueurs disponibles » C'est finalement Jean-Alain Boumsong qui a signé. Le PSG l'attend toujours Malgré quelques appels du pied et l'attrait d'un retour en France pour retrouver quelques vieilles connaissances (Coupet, Makelele), William Gallas n'a en vérité jamais été sérieusement tenté de rejoindre le PSG. La raison est simple: encoire et toujours le salaire. Le Paris-Saint-Germain, qui attend toujours de se délester de ses gros salaires (Rothen, Kezman), ne lui proposera pas ce qu'il recherche, le pactole. Il laisse Fenerbahçe de côté Aujourd'hui, William Gallas tiendrait en main une proposition concrète, celle de Fenerbahçe. Les dirigeants turcs auraient en effet proposé un contrat de deux ans assorti d'un salaire de 3,5 millions net par an au Français. Pour l'instant, Gallas n'a pas répondu. Normal, il essaie de trouver mieux. Tottenham va apprendre à le connaître Car son véritable souhait reste de prolonger l'aventure anglaise. Pour cela, alors qu'un bruit avançait un intérêt de West Ham, la piste Tottenham semble sa seule issue. Selon plusieurs sources britanniques, le club londonien serait en effet intéressé par ses services, afin d'offrir une solution alternative d'expérience au duo Woodgate-King. Mais là encore, ça coince. Et toujours la même raison: le contrat. En effet, pour assumer son très lourd salaire, les Spurs ne souhaiteraient lui offrir qu'un contrat d'un an. Et Gallas, toujours à la recherche d'un club à moins de trois semaines de la fin du mercato, joue encore les gourmands. Souhaitant un contrat de deux ans minimum, Gallas et ses exigences pourraient donc faire capoter une énième piste... Qui a dit éloigné de la réalité du marché ?