Fournier Un challenge qui minteresse
La rédaction

Alors que nous vous annoncions qu'un accord avait été trouvé entre Jean-Claude Plessis et Laurent Fournier au sujet de sa venue à Strasbourg, ce dernier, joint par téléphone, a tenu à tempérer. Oui, le challenge est tentant, mais il reste encore des rivaux à écarter.

On vous annonce avec insistance du côté de Strasbourg, qu'en est-il vraiment ? J'ai rencontré Jean-Claude Plessis hier pour la première fois. On a discuté et puis voilà. Pour le moment, il n'y a rien de concret. Il y a d'autres entraîneurs sur le coup. Vous connaissez leurs noms ? Ceux que j'ai lu, oui. Je sais qu'il y a notamment Didier Ollé-Nicolle, Noël Tosi (Stéphane Paille est également sur la liste, NDLR). Quel projet avez-vous proposé au président Plessis ? La première chose que je lui ai dis, c'est que Strasbourg doit avoir forcément sa place en Ligue 2. Le club m'intéresse et je connais le National. Après, au niveau du projet, le passage devant la DNCG la semaine prochaine va déterminer beaucoup de choses au niveau du budget, de l'effectif. Du coup, il n'y a rien eu de très concret. Au vu de votre expérience du National, de ce que vous connaissez de l'effectif, il faudra changer les choses en profondeur ? Il va surtout falloir s'adapter. Le marché des transferts va être très particulier cette saison. Mais pour le moment, des deux côtés, on réfléchit et on se contactera rapidement. Cela veut dire que vous n'êtes pas forcément certain d'accepter le challenge ? Si le président me le propose, évidemment il n'y aura aucun souci. Après il y a plusieurs candidats. Il faut juste le temps de la réflexion. Strasbourg doit se relever d'une descente qui n'avait pas forcément été prévue. Quand vous aviez quitté Créteil, vous aviez critiqué le manque de professionnalisme du club. A Strasbourg, c'est justement le fait que le club soit bien structuré qui vous intéresse ? Je n'ai pas critiqué Créteil. J'ai donné un avis. Mais peut être que des gens l'ont mal pris. J'ai juste estimé qu'il fallait que le club avance, avec ce que je pensais bon pour lui. Mais si à chaque fois que l'on pense quelque chose, c'est pris comme une critique... Je respecte le président pour ce qu'il a fait là-bas, mais je voulais avancer. Comme ça n'en prenait pas le chemin, je suis parti. Puisque vous l'avez rencontré, quels sont les objectifs du président Plessis à Strasbourg ? Évidemment, en premier lieu, la remontée. Le championnat National est très difficile. Amiens, qui voulait remonter immédiatement, l'a appris à ses dépens. Le président vous a donné une deadline pour vous annoncer sa décision ? Non, pour la simple raison que le passage devant la DNCG va changer beaucoup de choses.