Le milieu de terrain du Milan AC ne se laisse pas impressionner par la forme étincelante de Wayne Rooney. Il lui promet un drôle de match et n'exclut pas de faire du petit bois.
«Nous serons très vigilants concernant Wayne Rooney car nous savons que c’est un super joueur qui peut marquer sur chaque action. Mais le mot peur n’est pas le bon. C’est trop fort». En bon minot marseillais, Mathieu Flamini ne craint dégun et même ce diable (rouge) de Wayne Rooney. Ce n’est pas un joueur capable d’inscrire 24 buts cette saison (avec Manchester United et l’équipe d’Angleterre) qui va faire peur au Milanais. Il en faut plus (mais même Lionel Messi n’a pas fait mieux). «Il n’y aura pas de plan spécifique pour le marquer. Il faudra juste être bien concentré et fort, solide». Ce discours ressemble à celui de toutes les équipes qui ont plié devant la puissance du buffle mancunien. Plutôt léger quand on joue au Milan AC, non ?
Beckham s’y met aussi L’avantage de Flamini, s’il est titulaire, c'est qu’il connaît très bien son homme pour l’avoir croisé plusieurs fois lorsqu’il évoluait avec Arsenal (2004 à 2008). «Le danger serait de ne se concentrer que sur son cas personnel. Or, que je sache, Manchester United sait attaquer à plusieurs». On l’a vu face à Marseille, l’arrière-garde rossonera semble un peu lente pour faire le poids devant la vitesse et le physique de Rooney. Alessandro Nesta le sait : «Sa science du positionnement est brillante et ce fut très difficile pour moi car il lit très bien le jeu (ndlr : ils se sont rencontrés deux fois à San Siro) ». Ce n’est pas David Beckham, qui l’a récemment comparé à Ronaldinho.
Loin de rassurer ses partenaires, le Spice Boy en a même remis une couche sur les compétences de son ancien camarade de jeu n Angleterre : «Je l’ai toujours considéré comme l’un des meilleurs buteurs du monde. En ce qui concerne le talent, il a atteint un niveau comparable à celui de Ronaldinho. Sans aucun doute». Que disent les statistiques ? Le Milan a toujours éliminé Manchester United en Ligue des Champions. La dernière fois, c’était en 2007 et Rooney était déjà là.