L'ancien Gunner, qui fait les beaux jours du Milan AC, tente à sa façon de convaincre Cesc Fabregas de rejoindre le FC Barcelone. Un discours qui a du mal à passer pour Arsène Wenger.
Conserver Cesc Fabregas est déjà assez épineux à régler pour Arsène Wenger. Mais, si en plus de la difficulté de la tâche, des gens qui n’ont rien à voir avec le dossier commencent à s’en mêler, l’entraîneur alsacien va perdre les pédales. On connaissait ainsi les petites phrases de quelques cadres du FC Barcelone incitant leur compatriote espagnol de venir les rejoindre en Catalogne. Cette fois, c’est un ancien du club londonien, Mathieu Flamini, qui est venu mettre son grain de sel. Après quatre saisons royales passées à Arsenal, le Marseillais de naissance avait compris très vite qu’il n’y évoluerait plus. Le besoin d’un nouveau challenge s’est fait ressentir en 2008 avec une signature au Milan AC. C’est pour cette raison qu’il recommande implicitement à son ancien coéquipier de partir pour un club plus huppé, capable d’aller chercher des titres en Europe.
Le message est clair «Cesc doit faire un choix très personnel, assure l’ancien joueur de l’OM. Nous nous sommes parlés et je lui ai dit qu’il doit faire comme il le sentait pour ne pas le regretter. J’ai connu cette situation, c’est à la fois si simple et si dur. Mais c’est lui qui a les clés. Qu’il reste ou qu’il s’en aille, je respecterai son choix parce qu’il est mon ami». En le touchant au cœur, Flamini sait bien que le choix personnel de Fabregas est de rejoindre le Barça, lui qui en est originaire. Wenger voit donc d’un très mauvais œil cette ingérence. «Toute ma famille supporte le Barça, y jouer serait un honneur», a déjà affirmé celui qui a marqué 48 buts en 267 matches sous le maillot d’Arsenal.