Sir Alex Ferguson, à 70 ans, est un coach qui a visiblement envie de transmettre son savoir, puisqu’il va enseigner sa science du football à l’université de Harvard.
La nouvelle fait les gros titres dans tous les médias anglais. Sir Alex Ferguson dévoile une partie de ses secrets de coach à l’université de Harvard, à Boston. En effet, Ferguson a parlé à des étudiants dans le cadre d’une étude universitaire.
Ferguson a notamment expliqué que dans son approche d’une rencontre, il ne se concentrait rarement sur les adversaires. « J’ai tendance à me concentrer sur un ou deux adversaires, les plus influents. Le gars qui prend les coups francs, celui qui est tout le temps sur le ballon. Celui qui exhorte tout le monde. Le reste du temps, je me concentre sur mon équipe. » Un Ferguson qui explique également l’importance de l’analyse vidéo du vendredi qui permet de détailler les « forces et les faiblesses » de l’adversaire. Le samedi, c’est une version plus courte qui est proposée aux joueurs.
A la mi-temps, Ferguson estime qu’entre le tunnel et le retour sur le terrain, il lui reste « huit minutes » à la pause pour agir. Une période où il ne doit pas se tromper. Quand Manchester gagne, Ferguson demande de se « concentrer, de ne pas être suffisant. » Quand Manchester perd, Ferguson, qui sait qu’il doit « avoir un impact », est « en transe » durant les dernières minutes de la première période. « Je me concentre », explique-t-il.
Ferguson, entraîneur qui « ne croit pas au fait de prendre des notes » car il « ne veut pas manquer une partie du match », donne également son avis sur José Mourinho qui est « très intelligent, il a du charisme, ses joueurs jouent pour lui. C’est un beau mec. » D’ailleurs, il se voit quelques similitudes avec lui « à part sa bonne mine ». Quant à Pep Guardiola, c’est « un gars impressionnant. Il a apporté des changements à Barcelone, exhortant l’équipe à toujours travailler dur pour récupérer le ballon quelques secondes après l’avoir perdu. »