Feghouli, l'ancienne pépite de Grenoble, est parti s'engluer au FC Valence. Après un cirage de banc dans les règles, le franco-algérien est prêté cet hiver à Almeria. Il se livre dans un média algérien sur son avenir en sélection?
Présenté à la presse après l'officialisation de son prêt pour Almeria, Sofiane s’affiche avec un maillot floqué « Feghonli ». Oui, la réputation du milieu offensif n’a pas encore traversé les Pyrénées. Après être resté six mois cantonné sur le banc, rien d’anormal. Dans sa nouvelle équipe, qui lutte pour le maintien en Liga, Feghouli veut retrouver du temps de jeu, une confiance, évaporée ces derniers mois, et une reconnaissance. Pisté par les plus grands clubs français et européens lors de sa belle période grenobloise, Sofiane est depuis replongé dans l’anonymat.
Le site de football algérien « Compétition » a profité d’une interview récente pour relancer le débat. Feghouli, éventuel bleu ou futur Fennec ? Alain Delon : « Pour moi c’est simple, le joueur qui doit porter les couleurs de son pays doit être au top de son niveau. Il sera dans l’obligation d’apporter le plus attendu de lui. C’est pour cette raison que je constate que Sofiane Feghouli n’est pas ce joueur qui apportera le plus à la sélection, pour la simple raison que je ne suis pas au top de ma forme ».
Un choix dicté par le coeur ou la raison'
Il enchaîne : « Je dis à tous les Algériens et même à Benchikha (le sélectionneur) que je ne refuse pas d’être parmi les Verts. Ça serait même un honneur pour moi, mais j’ai un long chemin à faire pour retrouver mes capacités. Car porter les couleurs nationales est une grande responsabilité et il faut la mériter. »
C’est beau, l’amour du maillot. Surtout quand Laurent Blanc ne compte pas sur vous...