Avant d'affronter Manchester City, dimanche, Cesc Fabregas n'a pu éviter les questions sur les finances des Citizens alimentées en pétrodollars. Le milieu des Gunners en a profité pour donner sa vision du football.
Cesc Fabregas vers Barcelone ? C'était le feuilleton de l'été. Après de multiples rebondissements, le joueur formé par les Blaugrana est finalement resté chez les Gunners. En tout cas, le milieu de terrain de 23 ans l'affirme, son départ n'aurait jamais été motivé par l'argent: « Je ne rejoindrai jamais un club pour l’argent. Ce serait la dernière des priorités. Il y a plein d’exemples de joueurs qui sont partis pour des grosses sommes et qui n’ont pas confirmé derrière ».
« Ce serait incroyable de battre le Barça en finale » - Fabregas
Dans un entretien accordé au Sun, l'international espagnol avoue avoir fait le deuil de son transfert avorté vers le Barça : « J'essaie de voir les matches de cette équipe chaque semaine. Mais ma priorité maintenant, c'est Arsenal parce que je suis un joueur professionnel. Ce qui s'est passé pendant l'été n'a pas brisé ma réputation au club ou avec mes partenaires qui sont de bons amis. » Aujourd'hui, Cesc Fabregas est la clef de voute du système de jeu d'Arsène Wenger et il assure ne pas rencontré de problèmes avec le technicien alsacien : « Je n'ai jamais eu de problèmes avec le coach. Il sait à quel point je suis passionné et que je donnerai toujours le maximum pour Arsenal. Je rêve de remporter un titre avec cette équipe. » Et pourquoi pas dès cette saison : « Ce serait incroyable de disputer la finale de la Ligue des Champions dans un stade comme Wembley... et de battre le Barça », a lâché l'international espagnol dans le Daily Mirror.
L'argent ne fait pas tout pour Fabregas
Actuellement 3ème de Premier League, Arsenal, malgré ses 5 points de retard sur Chelsea, est toujours en course pour le titre. Un chemin de croix qui passera par un résultat face à Manchester City ce dimanche. Les Citizens, dont la puissance financière a inspiré Fabregas : « Le pouvoir financier n'est pas le seul ingrédient du succès. Certes ça aide, mais il y a d'autres choses dont tu as besoin (…) Les dirigeants de Manchester City peuvent acheter qui ils veulent mais tu as besoin de temps pour créer l'unité. Si tu dépenses 50 millions de livres pour un joueur rien ne dit que ce sera un succès immédiat ». City et Mancini sont prévenus. Dimanche, il faudra plus qu'un gros chèque pour impressionner Cesc !