Vendredi à 13 heures, l'UEFA attribuera officiellement l'Euro 2016. Une étape charnière pour le football français qui pourrait rattraper son déficit structurel grâce à l'organisation de cette compétition internationale.
Gervais Martel organisait
jeudi
l'Open foot et golf dans son golf d'Arras où l'équipe de France logeait jusqu'a avant son départ pour la tunisie. Après un petit parcours en compagnie du golfeur Jean van de Velde et de Daniel Moreira, le président du RC Lens, qui s'envole dans la soirée pour Genève, a évoqué la candidature de la France pour l'Euro 2016. Et il y croit ! «C'est une question extrêmement importante. La décision dedemain
est essentielle pour le foot français, lâche-t-il d’emblée. Soit la France récupère l'Euro 2016 et au niveau organisation des clubs et des structures, on est capable de revenir dans le sens de la marche par rapport aux grands clubs européens, soit on ne l’obtient pas et l’on va perdre 4 ou 5 ans.»Une mise en contexte qui a de quoi faire trembler mais l’Artésien s’est attaché à montrer son optimisme. «Ça va être serré avec la Turquie, mais on a un bon dossier. On a travaillé de manière remarquable. J'espère que le bon sens prévaudra car la France a bien accueilli la Coupe du monde 1998. C'est du 50/50. Mais j'espère qu'après échec JO 2012, ça va bien tourner.» En 2005, Bertrand Delanoë ne disait pas autre chose.