Cette fois, ça y est, c’est bel et bien fini ! L’équipe de France, éliminée au stade des quarts de finale de l’Euro par l’Espagne, a quitté hier l’Ukraine et est arrivée en fin d’après-midi au Bourget. Quelle image retenez-vous du parcours des Bleus ?
Le « Ferme ta gueule » de Nasri à la tribune de presse Premier match de l’Euro pour les Bleus, Samir Nasri égalise juste avant la mi-temps face à l’Angleterre d’une magnifique frappe des 20 m. Dans la foulée, le Citizen met son index sur sa bouche et prononce distinctement un beau « Ferme ta gueule ! » en direction de la tribune de presse, notamment aux journalistes de L’Equipe, à qui il reproche de l’avoir critiqué avant la compétition. Le premier geste d’un Euro mouvementé pour le minot marseillais.
Le gros match de Cabaye face à l’Ukraine Cela restera comme la seule victoire de l’équipe de France dans cet Euro, la première depuis 2006 dans une grande compétition. Le match le plus abouti, aussi. Face à l’Ukraine, qui jouait à domicile, malgré un match retardé d’une heure en raison du déluge qui s’est abattu sur Donetsk, les Bleus dominent leur sujet et s’imposent facilement 2-0. Dans le milieu à trois prôné par Laurent Blanc, Yohan Cabaye réalise un match plein, inscrivant un but et touchant le poteau.
Le douloureux ciseau acrobatique d’Ibrahimovic Ce magnifique ciseau acrobatique de Zlatan Ibrahimovic après la pause, alors que le score était de 0-0, marque sans doute le début de la fin pour les Bleus dans cet Euro. Pas dans son assiette depuis le début du match, l’équipe de France voit la Suède prendre l’avantage et se diriger tout droit vers un succès aisé 2-0. Une défaite lourde de conséquence pour les Bleus, en témoigne les accrochages dans le vestiaire après la rencontre et le non-match qui a suivi contre l’Espagne.
Le comportement des Bleus contre l’Espagne L’Espagne est certes championne du monde et d’Europe en titre, mais samedi soir, il y avait de la place. Il y avait, assurément, quelque chose à faire face à une équipe espagnole loin d’être convaincante. Mais voilà, à aucun moment, les Bleus n’ont semblé en mesure de pouvoir inquiéter les Ibériques. De faire les efforts pour… « On dirait qu’ils sont rentrés sur le terrain en se disant : "On va essayer de ne pas prendre une taule" », faisait remarquer Marius Trésor. Un manque de révolte criant, notamment au retour des vestiaires.
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