Mercredi soir, le Portugal et l’Espagne s’affrontent pour une place en finale de l’Euro 2012. Si les Espagnols sont logiquement favoris, ils se méfient de la Selecçao, et notamment de son capitaine, Cristiano Ronaldo.
« Il n’y a pas de plan anti-Ronaldo. Nous jouons toujours avec la même idée, quel que soit l’adversaire ». Ces mots sont ceux de Xabi Alonso, l’un des tauliers de l’Espagne, et aussi partenaire de club du Portugais. Pourtant, le milieu de terrain espagnol précise derrière « qu’il faudra être le plus proche possible ». Une phrase qui montre que les Espagnols savent ce qu’ils ne devront pas faire mercredi soir contre le Portugal, laisser des espaces. Et s’il y en a un que les joueurs de Del Bosque voudront (devront ') asphyxier, c’est bien Cristiano Ronaldo.
Del Bosque : « Il n’y a personne comme Ronaldo »
Vicente Del Bosque, le sélectionneur des champions du monde, n’a tout simplement pas dit le contraire. Interrogé par la radio espagnole Onda Cero, l’ancien entraîneur du Real Madrid a évoqué le capitaine portugais. « Il n’y a personne comme Ronaldo. Je voudrais qu’il soit bien marqué, qu’on ne le laisse pas jouer et qu’on le surveille bien pour qu’il ne profite pas des ballons et des espaces ». Preuve que si les espagnols craignent un joueur, c’est bien l’attaquant du Real Madrid, qu’ils connaissent pourtant par cœur. Et après Xabi Alonso et Del Bosque, ce fut au tour des médias de pointer le danger Ronaldo
« Jouer collectif pour freiner le joueur le plus déterminant »
Dans son édition de lundi, Marca a fait le compte-rendu de tous les buts de CR7 en sélection, lui qui a marqué dans toutes les positions (8 de la tête, 17 du pied droit, 9 du gauche et seulement 1 penalty). Le quotidien ne s’y est d’ailleurs pas trompé en titrant « Arrêtez cet homme », précisant que l’Espagne devra « jouer collectif pour freiner le joueur le plus déterminant de l’Euro ». Point positif, le journal ajoute que l’ancien mancunien n’a jamais marqué lors de trois matchs d’affilée en sélection. Suffisant pour se rassurer avant d’affronter la Selecçao das Quinas ? La Roja craint-elle vraiment Ronaldo ? Peut-elle déjouer devant le jeu tout en technique et en contre des Portugais, et de son capitaine ? Réponses mercredi à Donetsk.
Rémi dos Santos