Passé à côté de la demi-finale face à l'Espagne (0-0, 2-4 tab), Cristiano Ronaldo devra encore attendre avant de remporter une grande compétition en sélection. Un nouvel échec pour lui... A-t-il perdu ce soir le Ballon d'Or 2012 ?
Ce n’était pas l’enjeu de la soirée. Mais la question, sur toutes les lèvres, mérite d’être posée. Cette élimination du Portugal en demi-finales de l’Euro pourrait-elle coûter le Ballon d’or 2012 à Cristiano Ronaldo ? Vraisemblablement non, même si le nouveau mode d’élection plus ouvert et plus juste semble plus favorable à Lionel Messi. Mais, comme dit précédemment , là n’était pas la question du soir. Elle reviendra sur le devant de la scène fin décembre-début janvier, au moment de faire les comptes. Quoi qu’il en soit, comme un refrain qui se répète inlassablement, Cristiano Ronaldo a encore une fois échoué dans une grande compétition internationale avec le Portugal. C’est le constat indéniable de la soirée. Très discret, le capitaine de la Selecção n’a pas eu le poids attendu face à l’Espagne, après, pourtant, un début de match intéressant. Au fil des minutes, il s’est complètement éteint. Or, sans un grand CR7, et, à un degré moindre, un bon Nani, la sélection portugaise n’est pas la même. Il est le seul à pouvoir faire la différence. Pepe a parfaitement géré la boutique derrière, mais Cristiano Ronaldo, devant, a été incapable de tromper son coéquipier au Real Madrid, Iker Casillas. Voire même de se créer des situations dangereuses.
Une dernière action galvaudée Il y a eu cette dernière action du temps réglementaire, à quelques secondes tout juste de la fin, qu’il va sans doute se ressasser des heures et des heures. Bien parti en contre-attaque, Raul Meireles file plein axe, le décale un peu dans son dos côté gauche. Mal servi, Cristiano Ronaldo se précipite et dévisse complètement sa frappe du gauche. Son action la plus dangereuse du match, assurément. La principale action portugaise d’une rencontre insipide. Auparavant, il avait déjà, à plusieurs reprises, pris sa chance. Mais sans grande réussite. Avec moins de conviction et de précision qu’au Real Madrid, où il a enfilé les buts cette saison. Pis, il n’a même pas eu l’occasion de s’illustrer lors de la séance de tirs au but. Cinquième tireur portugais, Bruno Alves a manqué le sien avant lui et permis à Cesc Fabregas d’envoyer l’Espagne en finale de l’Euro. Un constat cruel…