Aligné en pointe avec Cassano par son entraîneur, Cesare Prandelli, Mario Balotelli avait à cœur d’aller marquer son deuxième but de la compétition pour permettre à l’Italie d’aller accrocher la finale face à l’Espagne.
L’Italie voulait déjouer les pronostics, qui donnaient l’Allemagne vainqueur, et pourtant … Mario Balotelli est arrivé sur le terrain et en quelques minutes, il est devenu le pire cauchemar des hommes de Joachim Löw. Malgré un début de match dominé par la Mannschaft , les Italiens ne reculent et tentent de venir déranger le portier allemand, Manuel Neuer, dès que l’occasion se présente. Le jeu s’est installé très rapidement et les tirs vers les cages n’ont pas tardé. Dans le premier quart d’heure, c’est l’Allemagne qui se montre la plus dangereuse. Mais à la vingtième minute, Antonio Cassano élimine trois défenseurs sans difficulté et centre au premier poteau pour trouver son coéquipier Mario Balotelli. L’attaquant de Manchester City bat complètement Jérôme Boateng de la tête et Neuer battu de 3 mètres. Souvent critiqué, l’attaquant aura réussi à faire mentir les mauvaises langues.
Doublé pour la finale Omniprésent sur le terrain, Mario Balotelli n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. La défense allemande a été mise à mal depuis le début du match et cela se confirme à moins de 10 minutes de la mi-temps. Alors que le n°9 italien déjoue le piège du hors-jeu sur une ouverture de Riccardo Montolivo, Balotelli fusille Neuer de l’entrée de la surface. Il inscrit alors son deuxième but de la rencontre et le troisième depuis le début de la compétition européenne. Un Balotelli qui récolte néanmoins un carton jaune, pour avoir enlevé son maillot sur son deuxième but. Il rejoint alors, au titre de meilleur buteur de l’Euro (avec trois buts), Mario Gomez (Allemagne), Cristiano Ronaldo (Portugal) et Alan Dzagoev (Russie). Sorti à la 60ème minute, le Super Mario italien a fait le boulot sur le terrain pour continuer de faire rêver l’Italie dans cet Euro 2012. Grâce au doublé de Balotelli, l'Italie restera la bête noire de la Mannschaft !
Par Amélie Lesoudier