Une défense en souffrance, mais heureusement, la qualité technique des milieux espagnols a permis à la Roja de rester dans le coup...
Casillas (5) : Sans être brillant, il avait fait le boulot sur les quelques parades qu’il a eu à faire. Mais il n’a pas été décisif sur le tête-à-tête qu’il devait remporter face à Di Natale.
Arbeloa (3) : Le latéral espagnol n’a que très peu apporté offensivement. Mais en prime, il a souffert défensivement. Notamment quand Antonio Cassano est venu décrocher dans sa zone.
Piqué (4) : Qu’il est loin le Piqué serein du Barça. Sans doute pas habitué à avoir autant de travail défensivement, Gérard Piqué a déçu, dans un axe central qui a montré beaucoup de fébrilité.
Ramos (4) : C’est clair, la complicité avec Piqué n’est pas encore là. Pourtant très bon quand il a joué dans l’axe au Real, il a déçu aujourd’hui avec peu d’impact dans les duels, avec la mauvaise habitude de régulièrement se faire prendre par les appels transalpins.
Jordi Alba (6) : La seule satisfaction défensive de la Roja. Avec une grosse activité tant défensive qu’offensive, le latéral de Valence n’a pas loupé sa première grosse exposition internationale.
Xabi Alonso (5) : Pas de grosse erreur à mettre à son actif. Il a fait le boulot sobrement, sans plus. Mais on attend plus de lui pour éclairer le jeu espagnol.
Busquets (5) : Une belle activité à la récupération du ballon alors que le milieu italien a régné en maître. En revanche, une mauvaise utilisation du ballon assez souvent avec un déchet inhabituel.
Xavi (6) : Comme souvent, il a montré une belle justesse technique au milieu de terrain. Néanmoins, il n’a toutefois pas offert de décalage décisif.
Iniesta (7) : Sans doute le meilleur espagnol sur la pelouse. Enorme dans une position avancée, il a fait parler sa qualité de dribble pour se rendre la vie plus simple dans un pressing italien bien étouffant.
David Silva (6) : Le milieu de Manchester City avait été plutôt décevant au début, avec quelques difficultés à se situer et faire des différences balle au pied. Néanmoins, sa passe pour Fabregas est un véritable bijou. Remplacé par Jesus Navas (65e) qui avait des jambes.
Fabregas (6) : A peu près les mêmes critiques pour le milieu du Barça. Et forcément un bonus pour lui car il a su relancer l’Espagne alors en pleine souffrance. Remplacé par Torres (74e) qui a loupé à peu près tout ce qu’il pouvait, dont un énorme tête-à-tête.