Espagne - Italie : les notes de l’Italie
La rédaction

Buffon (5) : Une alerte sur la frappe de Fabregas (10’). Il capte son premier ballon à la 45’ du match après avoir encaissé deux buts. Seul face à l'armada rouge, il n'a rien pu faire. Excellent Euro 2012 pour le gardien de la Juve et une voix de ténor sur l'hymne. Les deux buts à la fin sont de trop pour ce gardien de classe mondiale.

Abate (4) : Le défenseur du Milan AC n'a pas passé une soirée tranquille. Il a tenté de nombreuses montées mais il était souvent seul sur son côté droit. Défensivement, il a coulé devant le trio Iniesta, Alba, X. Alonso.

Barzagli (4) : Le défenseur de la Juve, précis sur son corner (16’), était concentré en début de match. Il a tenté de contrer les montées d'Iniesta. Résultat : il a pris un jaune (44’).

Bonucci (4) : On l'a beaucoup vu dans les duels mais à l'heure de lâcher son ballon, il a oublié. Sans oublier ses relances approximatives sur Casillas. Il a tout de même apporté sa hauteur sur les coups de pied arrêté. Il aurait même pu être à l'origine d'un pénalty sur une main dans la surface.

Chiellini (3,5) : Blessé avant ce match, il n'a pas été du tout serein malgré deux belles interventions en tout début de match mais en une fraction de seconde il n’a pas vu Fabregas lui venir dans le dos sur le premier but (14'). Déjà blessé en phase de poule, il sera remplacé par Balzaretti7(20’) qui a bien cadenassé Silva en entrant. Obligé de faire beaucoup de fautes. Une belle rentrée.

Pirlo (6) : Il a très vite frappé au but. Peu d’influence en début de match. Un coup-franc (15’) et de très beaux corners. La précision, c’est un pléonasme quand la balle est dans ses pieds. La conservation de balle est maîtrisée pied gauche comme pied droite. Le meilleur Italien de cet Euro.

Marchisio (5) : Rude dès le début en défense. Engagé dans les duels mais imprécis en phase offensive. Il a manqué dans l'animation.

Montolivo (4) : Toujours par terre. Frappe à la 43’ mais tombe sur Casillas lui aussi. Remplacé par Motta (56'), lui-même blessé à la 61'.

De Rossi (4,5) : Grosse présence physique. Un bon organisateur de jeu à l'origine de grandes montées dans l’axe. Derrière, imprécis dans ses transversales et relances. Sa 78ème sélection ne sera pas la plus mémorable. 

Cassano (4) : Entouré régulièrement, il a su donner des balles intéressantes et mettre le feu dans la surface dès qu’il a été en possession du ballon. Di Natale(5) Il est bien rentré dans son match en tentant des incursions et des frappes. Mais trop souvent hors-jeu.

Balotelli (3) : Qui surjoue, déjoue. L'attaquant de City est venu dans le but de montrer de quoi il était capable. Son orgueil a pris le dessus sur son talent . Résultat : Il n'a pensé qu'à lui au moment où il aurait pu la jouer altruiste. Enervé, il s'en est allé comme un mauvais gamin. On retiendra sa demi-finale et son jeune âge.