Portugais et Espagnols s’étant neutralisés au terme des 120 minutes de jeu, les deux équipes devaient être départagées par la séance de tirs au but dont Fabregas avait choisi d’être le héros, avec l’accord du ballon.
Cesc Fabregas aurait-il un don ? Quelques heures avant le match, l’ancien capitaine d’Arsène Wenger avait déjà pressenti l’issue de cette demi-finale qu’il se voyait offrir à sa sélection.
La prédiction Le milieu catalan avait en effet l’intime conviction que sa sélection devrait en découdre aux tirs au but, comme il le confiait après le match au micro de Telecinco : « Cette après-midi je me disais que cela pouvait se jouer aux tirs au but. » Mais Cesc a également senti que son heure était arrivée, d’où sa demande à Vicente Del Bosque : « J’ai demandé à être le cinquième tireur. Parfois la vie t’offre certaines opportunités et c’est fantastique. » Fabregas aura donc été le tireur décisif, peut-être grâce à sa deuxième demande.
Fabregas a supplié le ballon En s’approchant du point de pénalty, le cuir en main, Fabregas s’est adressé au ballon : « Ne me lâche pas, on peut de nouveau écrire l’histoire. » L’Espagnol posait alors le ballon et reculait en répétant : « Allez, on doit écrire l’histoire. » L’histoire retiendra surtout que Fabregas aura eu un maximum de réussite puisque son ballon a fini par passer la ligne grâce à l’aide du poteau.
Eric Bethsy