Suite à la victoire de l’équipe de France face au Danemark (2-0) dimanche à Geoffroy-Guichard, Daniel Riolo a offert son regard sur la prestation des hommes de Didier Deschamps.
Facile vainqueur du Danemark (2-0) dimanche à Geoffroy-Guichard, l’équipe de France s’est rassurée et a offert un tout autre visage que celui affiché jeudi au Stade de France face au Brésil (3-1). Pour Daniel Riolo, l’apport de joueurs techniques tels Dimitri Payet et Geoffrey Kondogbia a fait la différence.
« KONDOGBIA EST PEUT-ÊTRE SOUS-ESTIMÉ DANS SON APPORT TECHNIQUE »
« Deschamps avait décidé de tout changer pour jouer le Danemark. Le système, oui OK. Mais disserter sur 4-3-3 ou 4-2-3-1 n’a ici aucun sens. La principale différence vient surtout des joueurs. De ce qu’ils font et peuvent faire. Avec Payet, Griezmann et Lacazette derrière une pointe, les yeux sont moins agressés. Avec Jallet et Trémoulinas sur les côtés, on respire mieux. Et au milieu, Kondogbia est peut-être sous-estimé dans son apport technique. Bref vous m’aurez compris, peu importe l’expérience des joueurs, leurs qualités supposées ou réelles, quand on met de la technique, c’est quand même beaucoup plus agréable. Jouer avec trois 6, comme jeudi face au Brésil, j’espère que ce n’est pas le projet de Deschamps », a-t-il lancé sur RMC.
« ENTRE PAYET ET VALBUENA, IL NE FAUT PAS HÉSITER »
« Je ne sais pas si Payet affichera toujours cette constance. Avec lui, on a appris à se méfier. Mais ce qu’il montre cette saison, indique clairement qu’entre lui et Valbuena, il ne faut pas hésiter. Valbuena ne va quand même pas profiter à vie de l’attitude négative des autres (…) Dans une première période parfaitement maîtrisée, on aura encore une fois vu à quel point Giroud peut être utile. Doit-on forcément entrer dans une guéguerre Benzema/Giroud ? Dans le foot d’une autre époque, on aurait parlé de doublette complémentaire. Aujourd’hui, cela semble impossible (…) Est-ce possible de voir un Benzema en Bleu, altruiste comme au Real avec Giroud devant lui ? J’ai bien peur qu’on ne voit jamais ça (…) En seconde période, les Bleus ont été nettement moins en verve. Les nombreux changements rendent l’ensemble confus. Il faut toutefois noter l’entrée de Fekir. Incontestablement sa technique est rare dans notre foot », a-t-il conclu.