EDF la releve du President est genetiquement programmee
La rédaction

Cette semaine, Mélina tacle le « Blanco-centrisme ». Elle est persuadée que le sélectionneur de l'équipe de France choisit les joueurs après une méticuleuse comparaison de leur génotype au sien.

On a souvent dit qu’il était plus facile pour les joueurs expatriés à l’étranger de porter un jour le maillot de l’Equipe de France. Signifiant que les joueurs évoluant en France ne pouvaient pas avoir le standing international dans la mesure où notre, pourtant séduisant, championnat de Ligue 1 est plutôt déprécié par les spécialistes.

Un peu comme le championnat grec dans lequel Djibril Cissé continue de végéter.

Personnellement, j’ai une toute autre théorie.

Je me suis, en effet, toujours demandé quels pouvaient être les critères subjectifs participant à la décision de retenir ou non un joueur en sélection. J’ai trouvé une réponse hier lors de la présentation, par Laurent Blanc, des bleus qui affronteront les cariocas le 3 février prochain.

En dehors, bien sûr, des éléments évidents… Comme être performant avec son club, se fondre dans le groupe sans ne jamais faire vaciller l’équilibre de l’équipe et, défendre avec fierté et honneur les valeurs de la France. Avec un petit bonus accordé à ceux qui connaissent les paroles et chantent face caméra « la Marseillaise ».

Figurez vous que ce n’est pas tout ! L’essentiel en réalité pour jouer en Equipe de France : c’est de posséder un ADN « Blanc » comme neige !

Autrement dit, plus ton génome présente des caractéristiques communes à celle du sélectionneur plus tu as de chances d’être qualifié.

Ainsi, on peut dire sans se tromper que Laurent Blanc est un génie des laboratoires. Je m’explique…

Le nouveau-né du groupe France qui affrontera le Brésil au Stade de France mercredi prochain, Laurent Koscielny, est bel et bien un garçon !

Oui, après vérification, X et Y se jumellent ce qui lui garantit le port d’un pénis. Premier test concluant pour Laurent Blanc : il n’a pas eu à le réorienter vers Bruno Bini.

Ensuite, voici les résultats précis de l’analyse génétique conclue par Laurent Blanc. Tout y est inscrit.

Il s’est aperçu d’abord que le chromosome 1 du Gunners pose les bases. S’il parlait, il dirait : « Bonjour, je m’appelle Laurent comme toi, je suis grand et longiligne comme toi et on me promet un destin empreint de réussite comme toi » !

Ensuite, sur son chromosome 5, par exemple, on peut y apercevoir le gène lisse d’un garçon à l’état d’esprit exemplaire et au fair-play incontestable.

Son chromosome 11 lui attribut un 6ième sens : celui du placement. Son excellente vision du jeu lui permet d’être à l’affût et concerné par l’action de jeu qui se déroule. Il n’est ainsi jamais surpris et toujours en mesure d’intervenir sur le porteur du ballon.

Que dire alors de son chromosome 13. Il présente l’ADN d’une défense solide et propre : une défense « debout ». Son système immunitaire infaillible ne laisse aucune chance aux virus de s’installer confortablement dans la surface de réparation. En outre, tous les ballons rentrant dans la zone de vérité sont aussitôt détectés par un 3ième œil et immédiatement dégagés de la tête.

On retrouve également sur le chromosome 18, les stigmates d’une qualité de relance remarquable.

Enfin, Koscielny est porteur d’un chromosome 21 plutôt atypique. Il est doté de l’instinct du buteur. Une malformation appelée en biologie : le syndrome de l’antigignac. Une maladie assez rare en somme qui se manifeste par des projections déterminées vers l’avant avec pour seul but de pousser le cuir au fond à coups de tête rageurs. Paraît-il que c’est difficile à vivre au quotidien mais sur un terrain, cela fait de toi un défenseur complet.

A la lecture de cette étude minutieusement menée, on en arrive même à se demander si Laurent Blanc n’a pas donné un de ses cheveux bouclés à la science pour finaliser une expérimentation de clonage humain.

Oui, Koscielny est son clone. Oui, Koscielny est son successeur.

Il ne manque qu’un détail pour que le néo-international s’installe véritablement à la Présidence et marche dans les traces de son homonyme : il devra espérer qu’Hugo Lloris possède un gène dominant, encore muet…celui de la calvitie. Car, on le sait, tout grand Président a toujours un crâne chauve à baiser !