Apoula Edel et Nicolas Philibert se sont croisés à Nyon (Suisse), en milieu de journée. Selon l'ancien entraîneur, le gardien du PSG lui aurait offert un grand sourire et ces quelques mots.
L'appel du FC Séville devant l’UEFA a été rejeté par l’instance européenne, qui a expliqué ne pas être habilité à aller à l'encontre des décisions fédérales, en l'occurrence celle de la FFF de qualifier le gardien du PSG Apoula Edel. Mais les dirigeants espagnols s'attendaient à ce verdict. "Nous savions que l'UEFA rejetterait notre appel, a expliqué l'avocat de Séville, Juan de Dios Crespo Perez. Mais nous devions le faire afin d'être sûr de pouvoir aller devant le Tribunal Arbitral du Sport."
Selon nos informations, la séance a duré trois heures et Apoula Edel est resté tout du long. "Moi j'ai eu le droit de m'exprimer trois minutes, explique Nicolas Philibert. J'ai dit qu'Apoula Edel s'appelait en vérité Ambroise Béyamena, qu'il n'avait pas 24 mais 29 ans. Le juge m'a alors demandé si j'avais en ma possession le passeport d'Ambroise Béyamena. J'ai répondu que non mais que j'avais le numéro du passeport et qu'il n'avait qu'à vérifier ce que je disais. Mais on m'a répondu que l'UEFA n'était habilité à faire ce genre de chose... Seule la justice à ce pouvoir."
Par ailleurs, cette audition à Nyon (Suisse) était l'occasion pour Apoula Edel et l'homme qui l'accuse d'usurpation d'identité, Nicolas Philibert, de se croiser. "Nous nous sommes vu à la sortie, raconte Philibert. Il est venu vers moi, avec un grand sourire, et m'a dit "n'insiste pas Nicolas, c'est toi qui finira en prison...' "