Dacourt Boloni la guerre des mots
La rédaction

Olivier Dacourt avait eu des mots très durs à l'encontre de son entraîneur Laszlo Bölöni pour justifier son départ du Standard de Liège et l'arrêt de sa carrière. Le Roumain lui a déjà répondu.

Olivier Dacourt achève une belle carrière par plusieurs affrontements verbaux. Déjà à l’Inter Milan, le milieu de terrain avait regretté le manque de considération de José Mourinho à son égard. En signant au Standard de Liège, l’ancien Lensois espérait se relancer. Au final, il n’aura disputé que trois rencontres en tant que titulaire. Des apparitions sporadiques dues selon lui à Laszlo Bölöni : «J'arrête, parce que Bölöni a voulu m'humilier. Il avait pourtant insisté pour que je vienne. La goutte qui a fait déborder le vase fut d'avoir dû passer tout le dernier week-end en mise au vert pour me voir signifier que je pouvais rester dans la tribune contre le RC Genk. Ce n'est pas ainsi que l'on agit avec un joueur de 35 ans. Je me demande pourquoi j'ai signé ici. J'ai connu de grands coaches, comme Capello et Mourinho. Que je joue ou pas, ils m'ont toujours montré du respect. Bölöni est un des plus petits coaches que je connaisse, en tout cas sur le plan humain.»

Voilà pour les premières amabilités. Dacourt est allé encore plus loin dans la critique en remettant en cause les aptitudes techniques de l’ancien entraîneur de Rennes : «Moi qui ai connu le haut niveau, j'ai ouvert des yeux. Pas un entraînement ne commençait à l'heure. Le programme changeait constamment et rien n'était organisé. Avec Bölöni, les règles ne sont pas les mêmes pour tous. Trois ou quatre joueurs sont intouchables et le reste n'existe pas.»

Démissionnaire des Rouches la semaine passée, Laszlo Bölöni s’est empressé de régler quelques comptes avec le Français. «J’ai été très étonné d’apprendre qu’il racontait dans mon vestiaire que si un jour Raymond Domenech le rappelait en équipe de France, il n’accepterait pas de prendre place sur le banc. Avant, c’était un bon joueur mais quelle que soit votre activité, pour être performant, vous avez besoin de vouloir et de pouvoir. Le Dacourt, version 2009-2010, ne possédait plus qu’un de ces deux paramètres. Si je peux comprendre la frustration d’un joueur qui n’est pas aligné, je condamne celui qui, pour se venger, s’en va en jetant des ordures derrière lui.»