Hoarau, Ceara : les coiffeurs du PSG passent au travers
La rédaction

Kevin Gameiro laissé sur le banc, Guillaume Hoarau avait une chance de briller en 8es de finale de la Coupe de France face à Dijon mais il est passé à côté. Qu’il se rassure, il n’est pas le seul.

Carlo Ancelotti avait choisi de faire tourner son effectif face à Dijon. Si la qualification est au bout, grâce à l’inusable Nenê (1-0), les « coiffeurs » étaient au moins au nombre de 5. Leurs prestations diffèrent.

Nicolas Douchez : une relance directement en touche, juste avant le but de Nenê, lui a valu une remontrance de Carlo Ancelotti. Dommage car, le reste du temps, il a su être propre sur sa ligne et dans ses anticipations dans les pieds devant le poison Jovial. Une manchette décisive, à terre, devant ce dernier (63e).

Marcos Ceara : annoncé à droite, on l’a vu à gauche, où il a tenté de se démultiplier, centrer mais a finalement été quelconque. Défensivement, il a souvent pris le bouillon après la pause, sa biscotte en témoigne (67e). Pour un joueur qui crie à l’injustice, il n’a pas franchement marqué de points.

Zoumana Camara : promu capitaine, il a formé une charnière hésitante avec Lugano, notamment dans l’alignement. Heureusement pour lui, il a souvent pu bénéficier du « bouclier » Matuidi pour lui mâcher le travail. L’entrée à la pause de Bisevac, comme latéral droit, a également fait du bien.

Clément Chantôme : Une bonne prestation, aussi bien défensive qu’offensive. Disponible, il a annihilé quelques contres dijonnais, a pas mal ratissé et souvent dédoublé sur le côté droit avec Ménez. Sa qualité de centres est notable. On comprend pourquoi Ancelotti et les propriétaires qataris l’apprécient.

Guillaume Hoarau : ses appels, ses courses trahissent l’attitude d’un joueur en manque de confiance. Comme à Nice, il parvient à se créer des occasions mais les rate. Assez largement, notamment sur ce contrôle trop approximatif qui lui aurait ouvert le chemin du but ou sur ce contre malheureux de la frappe de Nenê qui filait vers les cages (49e). A sa décharge, Hoarau a été très souvent cherché en profondeur, ce qui n’est pas son point fort.

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