L'entraîneur de l'AS Monaco met la défaite de son équipe sur « l'environnement » de cette finale de Coupe de France. Guy Lacombe revient également sur le parcours « ahurissant » du PSG.
A la question : qu'est-ce a fait la différence entre le PSG et Monaco ?, Guy Lacombe a répondu avec un rire forcé : « La petite différence, c'est qu'il y avait 70 000 spectateurs qui étaient derrière leur équipe. » L'entraîneur de Monaco assure que « les deux équipes étaient crispées en première mi-temps, même si Paris aurait pu mener au score ». Et d'ajouter : « En seconde période, nous sommes bien revenus, mais ce n'est pas suffisant. On a eu des opportunités, mais on ne les a pas mises au fond. Et du coup ça se joue à peu de choses. Mais on sait que dans un cadre pareil, une finale, l'environnement est très important. On a joué à l'extérieur. C'est difficile. Dans certains coups, mes joueurs ont manqué de confiance, mais c'est lié à l'environnement. Ils sont jeunes. Pour beaucoup, c'était leur première finale. » Amer Guy Lacombe ? « Oui, forcément après une défaite en finale. Car certes nous sommes passés par la petite porte contre Tours, mais ensuite, nous avons battu Lyon, Bordeaux, Sochaux et Lens. Quand on voit le parcours de Paris, et notamment le match d'Auxerre, c'est ahurissant. » Guy Lacombe fait bien sûr référence au match à huis-clos face à l'AJA en quarts de finale remporté par le club de la capitale aux tirs au but.
Pourtant, au regard de l'ensemble du match, le Paris Saint Germain mérite sa victoire. Surtout si Melvut Erding avait été dans un grand soir, l'affaire aurait sûrement été pliée dès la première période et l'addition aurait été plus salée. C'est d'ailleurs le sentiment du défenseur monégasque Sébastien Puygrenier : « Sur l'ensemble du match, ils ont eu plus d'emprise. Ça fait mal, mais leur victoire est méritée. On a été solides, mais on peut pas dire qu'on ait bien joué. »
Guy Lacombe se veut néanmoins positif : « Je sais ce qu'on s'est dit en début de saison et croyez moi, on a fait une saison intéressante. Après, on est forcément déçu d'arriver en finale et de la perdre. Il faut savoir rebondir sur ça. »