Les déceptions s'enchaînent à la Copa America. Après l'Argentine, le Brésil a également manqué son entrée. Un match durant lequel les pépites Neymar et Ganso sont apparues bien effacées.
Neymar, un nom dont on nous rabat les oreilles depuis de longs mois. Mais dans les faits, peu de suiveurs du football ont eu l’opportunité de suivre dans la durée le buteur de Santos. La Copa America est l’occasion de juger balle au pied, et non plus uniquement dans la rubrique transferts, le potentiel de Neymar mais aussi de ses juvéniles coéquipiers Ganso ou encore Lucas.
Face au Venezuela, l’une des plus modestes formations sud-américaines, le Brésil a buté inlassablement (0-0) et a même achevé la rencontre sur une seconde période des plus ternes. Dominateurs en première mi-temps, les Brésiliens ont ensuite décliné, souffrant même parfois face à l’impact des Vino Tinto, étonnants de solidité mais aussi parfois de justesse technique.
Neymar dominé par Rosales Au cœur du manque d’allant brésilien, Neymar a déçu. Techniquement, le joueur de Santos est une merveille. Cela se sent à chacune de ses prises de balle ou de ses accélérations dont on devine qu’elles peuvent être décisives. Mais hier soir, Neymar n’a semblé pouvoir jouer que par à-coups et ceux-ci ont été vite contenus par l’excellent arrière droit vénézuélien, Rosales. Intermittent du spectacle, Neymar est apparu encore trop fragile pour assumer les attentes de tout un pays.
Ganso aussi discret que Neymar D’autant qu’il n’a pas été secouru par Ganso. Comme Neymar, le meneur de Santos a montré un échantillon de son talent avec des ouvertures intéressantes et des passes de qualité. Mais également comme Neymar, il a complètement disparu en seconde période. Lucas a, lui, réalisé une entrée intéressante passant près de provoquer un penalty. Les jeunes brésiliens ne sont pas les seuls à blâmer, Pato et surtout Robinho étant également en-deçà de leurs niveaux. Mais les regards seront principalement tournés vers Neymar et Ganso lors de cette Copa America et le premier jugement est décevant.