Cela faisait longtemps qu'on ne les avait pas entendu. Après une courte trêve des petites phrases assassines, Roberto Mancini et José Mourinho ont remis le couvert. Et il semblerait que l'Italien n'ait pas apprécié le nouvel écart du « Special One ».
« Ce que dit Mourinho n'est pas intéressant » Roberto Mancini est quelqu’un de susceptible. Moqué par José Mourinho -qui avait fait savoir que, lui, n’aurait jamais pu rentrer à Madrid après l’élimination de Manchester City dès la phase de poules de la Ligue des Champions- l’Italien ne s'est pas fait prier pour reprendre de volée les critiques du coach de la Maison Blanche. « Mourinho n’est pas mon président, ni même mon propriétaire, a-t-il répondu, légérement excédé par cette énième sortie médiatique. Ce que dit Mourinho n’est pas intéressant. Il a un avis sur tout et pour moi, ce n’est pas important. »
« On ne parle que de nous » S’il s'est évité, bien sagemment, à toute guerre des mots, le manager des Citizens a suggéré que de telles critiques de la part d’autres entraîneurs n’étaient qu’un signe évident de la jalousie, autour des moyens illimités du résidant de l’Etihad Stadium. « Je ne sais pas - c'est peut-être ça, a-t-il indiqué. Bien sûr je suis là, mais je ne vais pas rester ici pendant 20 ans. Des autres entraîneurs auront l’occasion de venir à Manchester City, mais pour le moment, je suis là et on travaille bien. Je ne sais pas pourquoi ils ne parlent que de nous en permance. » Une ficelle, certes facile, mais Mourinho a -sans doute- touché une corde bien plus sensible.
Une rivalité qui date Car c’est bien dans le passé qu'il faut fouiller pour mieux comprendre cette affaire. En effet, les deux coachs ont pris l'habitude de se tirer régulièrement dans les pattes, et ce depuis les années Inter Milan. Roberto Mancini n'aurait ainsi jamais pardonné à José Mourinho de lui avoir succèder sur le banc du club italien. Une rancune, plus que tenace, vous en témoignerez...