Enfin titulaire au détriment de James Milner, Samir Nasri a montré des signes prometteurs en montant en puissance au fil du match face à Arsenal. Suffisant pour convaincre Roberto Mancini ?
A le voir rigoler avec Mario Balotelli et Theo Walcott avant le début du match, Samir Nasri a donné l'impression d'avoir évacué toute forme de pression. Ecarté au profit de James Milner, choix n°1 de Roberto Mancini dans les rendez-vous importants de Manchester City cette saison, le joueur formé à l’OM jouait pourtant une partie de sa réputation devant Arsenal. A la fin de la rencontre, sans doute décisif pour son avenir en club, son bilan est plutôt bon.
Conspué à chaque ballon Conspué par les supporters des Gunners à chaque fois qu’il a touché le ballon, Nasri ne s’est jamais laissé démonter. Installé à gauche d’un 4-2-3-1, le Marseillais a affiché une complicité évidente avec Balotelli mais n’a pas toujours su le servir dans les conditions idoines. Excepté sur l'unique but de la partie. Dans le rond central, Nasri sert alors « Super Mario » dans la profondeur, ce dernier repique et frappe. Le ballon est repoussé dans les pieds de Silva, qui marque de près (1-0).
Excellent dans le repli défensif Ce but vient récompenser les efforts crescendo de Nasri, qui s’est souvent repositionné comme organisateur au cœur du jeu afin d’avoir plus de poids dans l’animation offensive. Car le vrai point positif de Nasri sur ce match aura finalement été sa capacité à gober les tâches ingrates. Animé d’une agressivité positive, il n’a jamais rechigné à venir gratter des ballons très bas. Très utile à ce niveau-là, il a parfaitement impulsé le repli défensif mais y aura laissé une bonne partie de son énergie (il sortira à la 85e minute). Qu’importe, ce genre de qualités est très apprécié en Angleterre. Roberto Mancini devrait également y être sensible.