En conflit depuis plusieurs mois, Raymond Domenech et Samir Nasri étalent leur états d'âme par voie de presse interposée depuis plusieurs jours. Après la sortie remarquée de Nasri samedi, Domenech n'a pas tardé à lui répondre. Cinglant.
Le différend qui oppose Raymond Domenech et Samir Nasri n’est pas prêt de se terminer. Deux jours seulement après la sortie remarquée du Citizen dans le « Times », l’ancien sélectionneur des Bleus n’a pas tardé à lui répondre, lundi, dans Tribune Foot, sur Ma Chaîne Sport. Intelligemment, Domenech a préféré mettre fin à la guéguerre. Mais sa réponse est cinglante. « J’ai l’ai dit : Samir peut être un grand joueur s’il arrête de parler et qu’il se consacre au terrain. Apparemment, il a compris qu’il valait mieux être un peu sur le terrain puisqu’il marqué ce weekend (3-2 contre Tottenham). Il n’a toujours pas compris qu’il fallait se taire. C’est fini, j’ai quitté la cours de l’école. Je ne vais pas encore répondre », a déclaré le nouveau consultant de MCS.
Domenech-Nasri, épisode 3
Samedi, la veille de sa bonne prestation contre Tottenham (3-2), Nasri n’avait pas été tendre envers son ancien sélectionneur. « J’ai été heureux quand il a perdu son travail (de sélectionneur), avait assuré Nasri dans le « Times ». Si j’avais été président de la Fédération, je l’aurais viré dès 2008. Il a dit des choses fausses sur moi parce qu’il croyait Gallas et quelques autres anciens de l’équipe. En 2008 (à l’euro), il y a eu des gens pour dire que j’étais le fauteur de troubles. Mais à la Coupe du monde 2010, où je n’étais pas, on a bien vu que ce n’était pas moi le problème. »
Le premier épisode, lui, remontait au 9 janvier. Domenech avait alors mis le feu aux poudres au micro de RTL : « Il a besoin d'arrêter de parler des uns et des autres. Et qu'il montre qu'il est un grand joueur ».
Clap de fin ? Nasri a le dernier mot.
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