Samir Nasri ne s’était plus livré depuis quelques temps. Dans une interview accordée au Times, hier, le milieu offensif français de Manchester City a tenu à rétablir quelques vérités, notamment sur son début de saison avec les Citizens, et ses relations avec Raymond Domenech et William Gallas.
« Je ne réalise pas ma meilleure saison, a reconnu Samir Nasri, critiqué pour son transfert d’Arsenal à City l’été dernier contre 28 millions d’euros, mais regardez le classement de Premier League et vous saurez pourquoi j’ai eu raison de quitter Arsenal pour City. »
Nasri ne serrera plus la main de Gallas
Titulaire, selon toute vraisemblance, cet après-midi contre Tottenham en Premier League (14h30), Nasri n’y croisera pas William Gallas, son ancien coéquipier chez les Gunners et en équipe de France, actuellement blessé. Dans tout les cas, Nasri a assuré qu’il « ne serrerait plus jamais la main (de Gallas) parce qu’[il] n’[est] pas un hypocrite », lui qui l’avait déjà snobé en novembre 2010. Il faut dire que les deux hommes sont brouillés depuis 2008 et un accrochage durant l’Euro, amplifiés quelques mois plus tard lors de la sortie de l’autobiographie de Gallas, qui n’avait pas hésité à critiquer le comportement du Citizen.
Le licenciement de Domenech la ravi
Tout comme William Gallas, Raymond Domenech en prend aussi pour son grade. Dernièrement, au micro de RTL, l’ancien sélectionneur des Bleus n’avait pas été tendre avec lui : « Il a besoin d’arrêter de parler des uns et des autres, qu’il montre qu’il est un grand joueur. » La réponse de Nasri est cinglante : « J’ai été heureux quand il a perdu son travail (de sélectionneur). Si j’avais été président de la Fédération, je l’aurais viré dès 2008. Il a dit des choses fausses sur moi parce qu’il croyait Gallas et quelques autres anciens de l’équipe. En 2008 (à l’euro), il y a eu des gens pour dire que j’étais le fauteur de troubles. Mais à la Coupe du monde 2010, où je n’étais pas, on a bien vu que ce n’était pas moi le problème. »
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