Les péripéties de l'affaire Terry se poursuivent même sur les pelouses de Premier League. Conspué à Burnley, le défenseur de Chelsea a également été indirectement désapprouvé par des joueurs de Manchester City, Carlos Tevez en tête.
Affaire Terry suite. Sur le plan purement people, deux annonces retiennent l’attention de la presse anglaise. La mannequin lingerie française, Vanessa Peroncel, au cœur du trio amoureux, menace Terry de divulguer toutes les bassesses de cette histoire en donnant force et détails sur l’avortement qu’elle a subi sur l’injonction du défenseur anglais.
La femme du Blue, Toni, a, elle, décidé de partir loin de cette agitation médiatique en se rendant pour quelques jours à Dubaï avec ses fils jumeaux. Peu avant son départ, la femme trompée a indiqué vouloir divorcer. Une procédure qui pourrait coûter jusqu’à 10 millions d’euros à l’infidèle mari.
Mais l’affaire a pris tellement d’ampleur outre-Manche qu’elle déborde sur les rencontres de Premier League. A Burnley samedi, le défenseur central a été accueilli par des sifflets et des chants moqueurs sur l’air de «Terry always cheating», un jeu de mot mêlant ses infidélités et son comportement sur le terrain. Surtout, certains joueurs ont décidé de prendre position.
Au terme de la victoire de Manchester City sur Portsmouth (2-0) dimanche, Carlos Tevez, Stephen Ireland et Nigel De Jong ont arboré un t-shirt sur lequel était écrit «Team Bridge». «Ce geste a été fait car nous sommes très proches de Wayne qui est un homme fantastique et un très, très bon mec», a commenté Roberto Mancini qui s’est félicité de l'attitude de ses joueurs. Mais ce support ne semble pas complet au sein de l’équipe puisque Gareth Barry et Shaun Wright-Phillips, qui fréquentent Terry en sélection anglaise, se sont abstenus de porter ce t-shirt. Visiblement même pour un bon pote, difficile de se griller avec son capitaine...