Emmené par un monstrueux Didier Drogba, Chelsea s'est aisément qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions ce soir contre Valence (3-0). Adil Rami et les Valencians n'ont pas fait le poids face au talent de l'inoxydable ivoirien, toujours là, même à 33 ans...
La presse britannique était unanime : Chelsea jouait probablement l’un des matchs les plus importants de l’ère Abramovitch ce soir contre Valence. C’est simple, depuis le rachat du club par le milliardaire russe en juin 2003, Chelsea avait toujours franchi la phase de poules de la Ligue des champions. Que ce soit avec Claudio Ranieri, José Mourinho, Avram Grant, Luis Felipe Scolari et Carlo Ancelotti sur le banc. Déjà mal en point en Premier League (4e à dix points de Manchester City), André Villas Boas était attendu au tournant, cinq mois seulement après son arrivée chez les Blues. Un échec, et c’était la porte de sortie… Il n’en sera finalement rien du tout. Chelsea est ce soir qualifié pour les 8es de finale de la compétition, et termine même premier du groupe E, grâce au match nul dans le même temps de Leverkusen à Genk (1-1). Le tout, grâce, en partie, à un monstrueux Didier Drogba.
Drogba : 2 buts, 1 passe décisive
Préféré d’entrée à Fernando Torres pour occuper la pointe de l’attaque, comme samedi à Newcastle où il avait déjà ouvert le score (0-3), l’attaquant ivoirien a une nouvelle fois prouvé qu’il n’avait rien perdu de son talent. Même à trente-trois ans. Alors même que Chelsea fait tout pour le pousser dehors. C’est lui, ce soir encore, qui a dynamité le jeu des Blues à lui tout seul. C’est lui, tout simplement, qui s’est montré décisif, inscrivant deux buts et offrant une passe décisive. Dès la 3e minute d’abord, d’une frappe du gauche imparable, tout juste effleuré par Diego Alves. A la vingt-deuxième minute ensuite, d’une magnifique ouverture dans la profondeur pour Ramires, après avoir effacé Albelda et Costa, idéalement conclu par le milieu de terrain brésilien. La messe était dite ! Il la conclura d’une nouvelle réalisation, à la 76e minute, se jouant encore une fois de Diego Alves.
Chelsea, qui est en pleine négociation avec lui alors que son contrat se termine en juin prochain (il souhaite prolonger deux ans, alors que Chelsea ne lui propose qu’une année de plus), va réfléchir à deux fois avant de le laisser partir…