Personne n'a oublié la prise de bec entre José Mourinho et Victor Valdes, bien décidé à stopper sa course folle après la qualification de l'Inter Milan au Camp Nou. Les deux hommes ont pu échanger quelques mots élégants. Les voici.
En creusant un peu, la folle cavalcade de José Mourinho sur la pelouse du Camp Nou aurait presque un air de celle qu’Usain Bolt a réalisée aux JO de Pékin. La différence se situerait dans la foulée, les prises de souffle, le port de buste, le doigt levé mais surtout le fait que «Special One» a pu être rattrapé, lui. La faute à Victor Valdes, qui, entre deux jets d’eau (le staff logistique du Barça avait ordonné l’ouverture des 20 asperseurs présents sur le terrain pour abréger les célébrations interistes), a interrompu le moment de folie de son adversaire. Tout le monde a vu ses images mais personne n’a vraiment entendu ce que les deux hommes se sont dits. Court mais instructif.
Voici ce dialogue de sourds :
Victor Valdes : «Mais où vas-tu, pauvre fou '»
José Mourinho : «Laisse-moi tranquille. Je veux aller voir mes supporters. Je dois les féliciter»
Victor Valdes : «Non, ne va pas par là-bas, surtout pas. Non, ne fais pas ça !»
José Mourinho : «Mais si, arrête. Laisse-moi passer, il faut que j'y aille. Allez...
...c’est mon destin», aurait-on été tenté d'ajouter. Mais finalement, non.
Voilà comment ces deux grands gosses ont bien fait rire une bonne partie du monde du sport. Une histoire de bonbons chapardés en classe préparatoire n’aurait guère été plus philosophique. Mais au final, Mourinho, grand seigneur et conscient du ridicule de situation, n’apportera que peu d’importance à cet événement en conférence de presse. L’essentiel était déjà fait.
Revoir la folle cavalcade de Mourinho :