Suite de l’interview d’Edinson Cavani. L’attaquant uruguayen revient sur son parcours à Naples et son incroyable ascension.
Comment vous sentez-vous alors que nous entrons dans la dernière ligne droite de la saison ? Je me sens en pleine forme pour entamer les dernières rencontres de la saison. Mais je suis tout de même un peu frustré depuis quelques matchs puisque nous n’arrivons plus à gagner (ndlr : 3 défaites lors des 3 dernières journées). Pour moi qui déteste perdre, cette situation est assez rageante. Mais je reste confiant sur le fait que nous allons bien terminer la saison.
Votre club a vécu une saison très dense avec, entre autre, une participation en Ligue des champions. Quel regard portez-vous sur le parcours de votre équipe jusqu’à présent ? Jusqu’à présent, notre saison est plutôt bonne. L’expérience de la Ligue des champions a été fantastique, même si nous gardons quelques regrets par rapport à l’élimination face à Chelsea en huitièmes de finale (ndlr : victoire 3-1 au match aller puis défaite 4-1 à Stamford Bridge). Je pense que nous avions la qualification en main, mais notre manque d’expérience nous a porté préjudice. Depuis cette élimination, nous sommes un peu en difficulté en championnat. En six journées, nous n’avons gagné qu’un seul match. Nos dernières performances nous on fait perdre des points précieux dans la course à la Ligue des champions.
En effet, votre club est actuellement sixième, à six longueurs de la troisième place qualificative pour le tour préliminaire de la ligue des champions… Il nous reste six journées pour accrocher une place en ligue des champions. Nous sommes capables de le faire. Nous devrons aborder chaque match comme une finale et tout donner sur le terrain, mais je reste confiant sur le fait que nous allons réussir à remonter à la troisième place. C’est l’objectif du club pour la fin de la saison. Jouer la ligue des champions, c’est le top niveau. Nous avons démontré cette saison que nous avions le niveau pour disputer cette épreuve. Naples est un très grand club et sa place est en ligue des champions.
Après trois saisons et demie à Palerme, vous explosez au grand jour depuis juillet 2010, date de votre transfert à Naples. En 89 matchs, vous avez déjà inscrit la bagatelle de 61 buts… Je ne me rends pas toujours compte du nombre de buts que j’ai marqué depuis mon arrivée à Naples (sourire). J’ai pris une autre dimension depuis que je suis ici, c’est vrai. Mon passage par Palerme a également été très important car il m’a permis de progresser et d’arriver au niveau auquel je suis aujourd’hui. Les trois saisons et demie passées en Sicile m’ont aidé à grandir. C’est là-bas que je suis devenu un homme. À Naples, j’ai aussi la chance d’évoluer avec de grands joueurs, ce qui me permet aussi de briller et d’empiler les buts. J’essaye juste de faire mon travail de la meilleure manière possible à savoir marquer des buts pour faire gagner mon équipe. Mais ce n’est pas parce que je marque beaucoup depuis deux saisons que je me considère comme un joueur accompli. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre.
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