Cassano : Si je me loupe je suis bon pour l’asile
La rédaction

Antonio Cassano va-t-il enfin s'assagir ? L'enfant terrible du foot italien abat sa dernière carte en rejoignant le Milan AC. En cas d'échec, cela pourrait lui coûter très cher... au propre comme au figuré.

Antonio Cassano a eu le droit à sa présentation officielle ce vendredi après-midi à Milan. Florilège des réponses de « Peter Pan » qui rêve de grandir pour devenir papa !

Vous n’êtes pas fatigué d’entendre que le Milan AC est votre dernière chance ?

« C’est vrai, le Milan AC est ma dernière chance. Je ne crois pas que je trouverai mieux, parce que le Milan AC fait partie des meilleures équipes du monde, donc je ferai tout pour ne pas trahir la confiance placée en moi. Je suis sûr à 100% que je ne me louperai pas. Je ne peux pas trahir les gens qui croient en moi. Si je fais quelque chose de mal ici, alors je suis bon pour l’hôpital psychiatrique ! Je dois obligatoirement changer, ne serait-ce que pour devenir père. Je suis arrivé à un point de ma vie où je n’ai pas d’alternative. Je veux gagner et je veux gagner à Milan. Et puis ici, les amendes sont salées, très salées !

Comment vous entendez-vous avec vos coéquipiers ?

« Ibra est incroyable quand il s’entraîne, mais c’est aussi un mec génial. De l’extérieur, on peut penser qu’il est un peu frimeur, mais c’est totalement le contraire. J’ai toujours été fainéant sur le plan physique, mais maintenant je suis en train de changer car je prends l’exemple de grands champions comme Ibra, Seedorf, Gattuso, Nesta en regardant comment ils travaillent ».

Avec l’équipe nationale, la discussion est close ?

« Je veux réussir au Milan pour revenir en équipe nationale. Prandelli est quelqu’un avec qui je suis toujours resté proche, il m’a toujours appelé en sélection pendant les moments difficiles. Mais il m’a dit aussi qu’il ne pourrait pas me sélectionner si je ne jouais pas ».

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