Installés à Johannesburg dans le quartier de Sandton, les Étalons du Burkina Faso ne changent pas leurs habitudes à 48 heures d'une finale de CAN pourtant historique pour leur pays. À l'hôtel, l'opération "portes ouvertes" se poursuit et les joueurs ont un mot pour chaque personne croisée : du personnel de l'hôtel aux supporters qui patientent pour une photo.
C'est dans cette ambiance très décontractée que les coéquipiers de Charles Kaboré sont partis il y a une petite heure pour une séance d'entraînement. Descendus sur le parking en claquettes, shorts et maillots, les chaussures à la main, une majorité d'entre eux se sont précipités dans leurs chambres pour se vêtir de k-way, accessoire indispensable face au ciel très menaçant. En effet, un énorme orage les a surpris, suivi de pluies diluviennes.
« Tu as vu, ce sont les Dieux du foot qui ne sont pas avec nous, nous a glissé Charles Kaboré un grand sourire aux lèvres. Ils ne veulent pas que l'on joue notre finale. »
Pour Baky Koné, le défenseur de Lyon, tout ce mouvement autour des Étalons c'est une bonne chose : « Ça fait plaisir de voir autant de monde qui se déplace pour nous voir alors que personne ne nous voyait en finale au début du tournoi. »
Demain, il y a aura une dernière reconnaissance au stade à 19h, suivi d'une conférence de presse. Ensuite, les Étalons s'étalonneront aux "Super Eagles" du Nigeria pour une finale qui promet !
De notre envoyé spécial à Johannesburg, Olivier Schwob