La rencontre entre Cagliari et l'Inter Milan a été momentanément interrompue dimanche en raison de chants racistes. Le président du club sarde estime que cette décision n'était pas justifiée. Lamentable?
On joue seulement depuis trois minutes dimanche entre Cagliari et l’Inter Milan quand l’arbitre, M. Paolo Tagliavento, interrompt la rencontre sous les conseils de l’inspecteur de police en charge de la sécurité du match, M. Giuseppe Gargiulo. Des chants racistes étaient ainsi entendus depuis la partie nord du stade Sant’Elia, occupée par les ultras qui visaient Samuel Eto’o.
Le public sarde est alors averti qu’en cas de persistance des chants, la rencontre serait définitivement interrompue. Après trois minutes d’arrêt, le match reprenait son cours et allait à son terme sans nouvel incident.
Si on peut saluer l’attitude de l’arbitre, que dire de celle du président de Cagliari, qui en minimisant la portée des chants ne semble pas prendre conscience de la gravité de ceux-ci : « Arrêter la rencontre était une erreur, balance Massimo Cellino. Je n’ai absolument pas entendu de chants racistes. A Cagliari, nous n’avons jamais été racistes. » Peut-être sourds et inconscients alors…