Au rayon des bons et des mauvais points de cette rencontre OM-Inter, Azpilicueta et Cheyrou rendent une copie quasi-parfaite. Pour Morel, Brandao et Valbuena, c'est un peu plus compliqué...
Mandanda : Une parade décisive face à Diego Forlan en première période, et même une seconde même s’il elle a compté pour du beurre, l’arbitre signalant un hors-jeu. Avant d’avoir très peu de boulot, Mandanda a fait le sien, rassurant ses défenseurs.
Azpilicueta : Un des meilleurs Marseillais. Infatigable avant de céder sa place à Fanni, Azpilicueta s’est autant montré à son avantage par ses montées récurrentes que par des gestes défensifs de classe. Zarate comme Obi sont tombés sur un mur, qui a fait preuve d’une énorme assurance.
Diawara : Hésitant en début de rencontre, comme son partenaire Nicolas Nkoulou, sur la manière dont il fallait prendre Forlan, le Sénégalais s’est ressaisi ensuite, apportant sa dimension athlétique au fur et à mesure du match. Rassurant.
Nkoulou : Une première période un peu compliquée où Diego Forlan est plusieurs fois parti dans son dos. Les mots de Didier Deschamps, à la pause, ont dû faire leur effet. Le Camerounais s’est ensuite ressaisi pour faire parler son aisance naturelle.
Morel : Soirée compliquée pour l’ancien Lorientais, qui mesure peut-être ce qui le sépare du haut niveau. Souvent pris à défaut sur le plan défensif, il a surtout été en difficulté quand il avait le ballon entre les pieds. Rarement à la fête offensivement, il a très peu pesé.
Cheyrou : Impressionnant. Du pied gauche, du pied droit, Benoit Cheyrou a orienté le jeu marseillais avec une facilité déconcertante. Un véritable meneur de jeu reculé qui n’aura connu qu’un impair : son manque de réussite sur les coups de pied arrêtés.
Diarra : Sobre. Sans chichi, le milieu de terrain international a fait le boulot, particulièrement en seconde période où on l’a vu gratter plusieurs ballons chauds. En première, il a parfois été dépassé par la vitesse des contres intéristes. Mais rien de dramatique.
André Ayew : Heureusement que son coup de tête en fin de rencontre est arrivé. Ou plutôt que le dernier quart d’heure est arrivé. Bien plus tranchant en fin de rencontre, Ayew a connu d’énormes difficultés, auparavant, pour faire la différence. Mais avec ce but, on ne peut rien dire…
Valbuena : Être disponible, c’est bien, mais la frontière avec la dispersion est mince. Et Valbuena l’a sans doute franchie à quelques reprises ce soir. Sa tendance à dézoner a parfois déséquilibré l’équipe. Et Brandao s’est, du coup, senti seul.
Amalfitano : Une belle montée en puissance au fur et à mesure du match. Discret au début, il a ensuite fait parler son entente avec Azpilicueta. Multipliant les centres, jouant juste, Amalfitano a été le meilleur marseillais sur le plan offensif. Une fois de plus.
Brandao : Une soirée compliquée. Bougé par la charnière Lucio-Samuel, un peu esseulé devant, Brandao a fait le sale boulot, comme d’habitude. Et comme, ce coup-ci, il n’a pas fait preuve de réussite devant le but, le bilan global est trop juste. La vitesse de Loïc Rémy aurait peut-être fait de sacrés dégâts.
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