L'attaquant du Real Madrid est rentré de vacances regonflé à bloc. Son agent Karim Djaziri décrit même le meilleur passeur du Real comme un taureau de combat ! Ça tombe bien, c'est plutôt pas mal vu en Espagne.
Karim Benzema a repris du poil de la bête. Ce n’est rien de le dire. Après un début de saison tortueux, des matches en-dedans, des rumeurs l’envoyant (encore) à Manchester United, une Lamborghini éraflée, Karim est bien. Enfin. Ses vacances loin de l’Espagne ont été bénéfiques. «Il est revenu comme un taureau», affirme son agent Karim Djaziri. Ce dernier, le mieux placé pour juger sa forme, en fait peut-être un peu trop mais c’est assez rassurant. D’après lui, ses proches l’ont vu heureux, épanoui. Les doutes, la solitude appartiennent au passé. Les premiers en dents de scie mois sont oubliés. Benzema a pris, avec 2010, un nouveau départ. Espérons qu’il ne soit pas faux. «Karim a conscience que seul le travail d’arrache-pied lui permettra de gagner la confiance de Manuel Pellegrini, insiste Djaziri. Il peut ainsi redevenir titulaire sans problème», conclut-il en appuyant sur son mode de fonctionnement sur et en dehors du terrain.
Passeur décisif, gare aux hors-jeu D’après les dernières informations, Benzema postule donc plus que jamais pour une place dans le onze de départ du Real pour affronter Majorque ce week-end. Pellegrini veut ainsi montrer à Gonzalo Higuain, auteur de deux ratés monumentaux face à Osasuna, que la rotation en attaque est toujours à l’ordre du jour. Surtout, Florentino Perez l’aurait recadré à la trêve pour lui dire de nouveau son désir profond de voir son chouchou titulaire avec tous les autres Galactiques face aux Majorquins. On le sait, Benzema peine devant le but depuis le début de la saison. Il n’a inscrit que 6 buts, et reste de loin le troisième buteur du Real derrière les 14 pions de Ronaldo et les 12 d’Higuain. L’ancien Lyonnais s’est également fait remarquer en étant le deuxième joueur de toute la Liga le plus souvent pris au piège du hors-jeu (à 25 reprises, juste derrière les 27 fois de Zlatan Ibrahimovic). Des chiffres, enfin rassurants, viennent toutefois apporter du poids à l’argumentaire du président de la Casa Blanca : il a distribué 5 passes décisives. Et ça, ni Higuain ni Ronaldo ne peuvent en dire autant.