Rafael Benitez a traversé plusieurs mauvaises passes depuis son arrivée à Liverpool en 2004. Jamais la confiance de l'Espagnol n'avait semblé ébranlée. Jusqu'au revers de mardi face à Lyon.
La confiance voire la suffisance est rarement loin de la panoplie du grand entraîneur. Moins volubile que Jose Mourinho, Rafael Benitez est de la même race. Mais les mauvais résultats des Reds, 8es en Premier League et en mauvaise posture en Ligue des Champions, ajoutés aux rumeurs de vente du club de la Mersey ont fissuré la cuirasse de l'Espagnol. «Nous savons que les résultats dictent le football. Nous devons nous isoler de l'environnement et notamment de la possible vente. Il faut regarder au jour le jour.»
Selon les médias britanniques, l'ancien technicien du FC Valence aurait confié à ses proches qu'il craignait pour son avenir, surtout en cas de départ de l'actuel co-propriétaire, George Gillett, avec qu'il entretient des relations de confiance. «Nous sommes entrés dans une collaboration à long terme avec Rafa. La famille Liverpool est ravie de lui. Nous pensons qu'il est toujours un aussi bon manager», estime le financier américain. Attention toutefois car un hommage aussi appuyé est parfois suspect, voire annonciateur d'un futur débarquement.