Beckham Dieu grec au portable sature
La rédaction

La blessure de David Beckham a retourné le monde entier. Un poème a été écrit à sa gloire, le comparant même à Achille et les messages de soutien affluent sur son téléphone portatif. Peut-être même un peu trop. David Beckham ne laisse décidément personne indifférent. Sa rupture du tendon d’Achille, qui le privera du Mondial et lui fera sans doute manquer les six prochains mois de compétition, est ainsi de notoriété publique. Et concentre la compassion du monde entier. Le monde étriqué du ballon rond n’échappe évidemment pas à la règle. En quatre jours, le Spice Boy a reçu une ribambelle de messages de soutien. Les «courage David» au «on t’aime mec», ont afflué sur son téléphone portable. Gordon Brown, premier ministre anglais, à Ronaldinho en passant par Joan Laporta, Pep Guardiola et Florentino Perez auraient presque saturé la mémoire de son portable ! Mais pour rien au monde, il ne souhaite les effacer. De telles traces d’amour, c’est trop précieux.

Un air d’Achille Deux d’entre eux lui ont même tiré une larme, paraît-il. Ses petits préférés sont de Cristiano Ronaldo et José Mourinho, qui n’ont pourtant jamais vu de près la star. Les émotions du beau David sont loin d’être terminées. Sur la BBC, la poétesse officielle du Royaume-Uni, Carol Ann Duffy, a dédié un poème à sa gloire en le décrivant comme un dieu vivant et en osant même le comparer à Achille, héros légendaire de la mythologie grecque. En le plongeant dans le Styx, l'un des fleuves des Enfers, sa mère l'avait rendu invulnérable, hormis au talon par lequel elle le tenait. Il mourra finalement, frappé à cet endroit par une flèche. Un peu comme un certain David B.